Etude comparative des teneurs en polyphénols et antioxydants des extraits des pépins de melon
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University of Tlemcen
Abstract
Les plantes sont depuis toujours une source essentielle de médicaments. Aujourd’hui encore une majorité de la population mondiale, plus particulièrement dans les pays en voie de développement, se soigne uniquement avec des remèdes traditionnels à base de plantes. L’industrie pharmaceutique moderne elle-même s’appuie encore largement sur la diversité des métabolites secondaires végétaux pour trouver de nouvelles molécules aux propriétés biologiques inédites. Cette source semble inépuisable puisque seule une partie des 400'000 espèces végétales connues ont été investiguées sur les plans photochimiques et pharmacologiques, et que chaque espèce peut contenir jusqu’à plusieurs milliers de constituants différents[1].Certaines plantes ne sont pas exclusivement utilisées pour les soins médicaux humains mais également appliquées en médecine vétérinaire comme plantes toxiques utilisées en tant que pesticide, poison ou encore comme narcotiques [2].
Jusqu'au XIXe siècle, les médecins se contentaient, pratiquement, de puiser dans la «pharmacie du bon Dieu» pour soulager les maux de leurs contemporains. C'est alors que les chimistes ont réussi à isoler les principes actifs de certaines plantes importantes (la quinine du quinquina, la digitaline de la digitale, etc.). Poursuivant leurs recherches, au début du XXe siècle, ils ont fabriqué des molécules synthétiques. Désormais, croyait-on, on allait prescrire exclusivement des médicaments issus des cornues, les plantes ne servant plus que de réserves à molécules chimiques utiles [3].