La gouvernance bancaire face aux parties prenantes Cas des banques publiques algériennes
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University of Tlemcen
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La gouvernance bancaire diffère de celle des entreprises. La satisfaction équitable des
différentes parties prenantes organisationnelles (internes), économiques (externes) et
sociétales (ONG) n’est pas facile mais possible à réaliser. La performance des entreprises en
générale et des banques en particulier passe communément par l’intégration de la
gouvernance dans la relation entreprise-parties prenantes dans tous ses états. Les différents
modèles et concepts théoriques et empiriques universels ont quasiment encadré ce sujet
d’actualité qui n’a pas laissé l’occasion au management hasardeux. La gouvernance est
devenue une culture sinon l’abécédaire permettant d’alimenter l’entreprise en principes de
base pour améliorer sa performance. De par cette importance, la réglementation prudentielle
en Algérie n’a pas cessé d’évoluer pour aller de paire avec la réglementation universelle, mais
reste en retard puisque les banques algériennes ne sont qu’à l’étape d’application de la norme
Cooke, ce qui présente un risque réel pour tout le secteur, l’avantage pour ces banques en ce
moment est leur déconnexion du système financier international. Ainsi, le rationnement de
crédit ne cesse de s’installer en Algérie pour des motifs qui n’ont pas raison d’être, mais
malheureusement au détriment de l’économie nationale. A ce propos et suite à la récente
crise, la réglementation universelle actuelle (Bâle III) accorde une attention égale à la
solvabilité et à la liquidité des banques.