Syndrome de west
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University of Tlemcen
Abstract
L'analyse de notre enquête épidémiologique a permis de constater que:
+ Il existe une prédominance de sexe masculin G/F=3/1.
+ Que le syndrome de WEST est fréquent après l'âge de 20 mois qui
représente 41.66%.
+ Que la plus grand fréquence c'est observée en 2007 avec pourcentage
41.66%.
Le syndrome de West est une épilepsie grave et fréquente du nourrisson (début
entre 4 et 7 mois). Il touche plus souvent le garçon (60% des cas). Il associe:
Des spasmes en flexion ou en extension, survenant par salves de 5 à 10 le
plus souvent au réveil ou lors de l'endormissement. Des pleurs terminent
fréquemment une salve de spasmes qui sont parfois confondus avec des
coliques abdominales.
Une stagnation ou une régression psychomotrice.
Une hypsarythmie sur l'électroencéphalogramme (EEG) : ondes lentes
diffuses, généralisées, asynchrones avec disparition de l'activité de base.
Le pronostic du syndrome de West est sévère avec un retard mental dans 70 à
80% des cas, des troubles du comportement dans 30% des cas et un épilepsie
résiduelle dans 55 à 60 % des cas. Le pronostic est aggravé en cas de début
précoce (< à 4 mois), de diagnostic et donc de traitement tardif
Le suivi d'un traitement épileptique est clinique : disparition des crises,
bonne tolérance du traitement.
Les dosages médicamenteux sont utiles (1) si les crises persistent ou
réapparaissent, (2) s'il apparait des effets secondaires au traitement. Un contrôle
régulier du bilan hépatique, de la NFS est nécessaire lors de la prise de certains
anti-épileptiques comme le valproate de sodium, la carbamazépine...
Enfin, l'EEG aide à la surveillance de la maladie épileptique. Le rythme des
examens est là encore guidé par l'activité clinique de la maladie.