Les manifestations neuropsychyatique de lupus erythemateux dissemine
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University of Tlemcen
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En absence d'étude contrôlée, les aspects thérapeutiques du « neuro —lupus »demeurent largement basés
sur l'empirisme et l'expérience à la différence des atteintes rénales de la maladie
Les manifestations centrales diffuses symptomatiques imposent une corticothérapie. celle ci est souvent
entreprise sous la forme de bollus de méthylprednisolone, le relais étant assuré par la prednisone orale à la
dose quotidienne de lmg /kg.un traitement immunosuppresseur est parfois associé, soit d'emblée en raison
de la gravité du tableau, soit secondairement en cas de corticorésistance .le choix se porte généralement sur
le cyclophosphamide (intraveineux ou orale)ou sur l'azathioprine, la durée du traitement immunosuppresseur
variant de G à24 mois. ultérieurement, la corticothérapie est maintenue pendant de nombreuses année ,son
arrêt éventuel se discutant au cas par cas selon la sévérité du tableau initiale et le contrôle du LES dont
l'activité s'atténue le plus souvent avec la ménopause.
Le traitement des manifestations psychiatriques est conditionné par leur mécanisme présumé.la résolution
des troubles liés au LES est généralement obtenue par la corticothérapie, souvent associée aux
immunosuppresseur voire aux échanges plasmatiques dont l'efficacité est parfois spectaculaire. les
comportements d'agitation peuvent justifier transitoirement un traitement psychotrope (anxiolytiques,
neuroleptiques). les manifestations graves imputables aux corticoïdes imposent une réduction immédiate de
leur posologie ,généralement composée par l'adjonction d'un immunosuppresseur visant à contrôler l'activité
du LES .les troubles psychiatriques réactionnels sont en général pris en charge comme pour toute maladies
chronique par l'association d'une psychothérapie et /ou de psychotropes. l'emploi de la carbamazépine est o
évité en raison du risque théorique d'aggravation du LES et de ses nombreuses interactions
médicamenteuses, notamment augmentation du métabolisme hépatique des corticoïdes.
Le traitement de la comitialité est mal codifié. une comitialité épisodique survenant en l'absence d'autre
manifestations neurologique n'impose pas le recours à la corticothérapie Je choix du traitement
symptomatique doit prendre en compte le risque d'accentuation de lupus, et l'effet inducteur enzymatique de
phénobarbital
Les manifestations focales ischémiques associées à la présence d'APL justifient une anticoagulation au très
long cours.
Enfin, aucun consensus n'existe pour le traitement de la chorée .une association de corticoïdes et de l'aspirine est généralement employée en complément de traitement symptomatique.
Dans tous les cas, l'éducation des malades revet une importance majeure, concernant en particulier la
compliance, la photo protection et le choix d'une contraception adaptée excluant les oest roprogestat ifs
En conclusion, le « neuro-lupus »constitue un cadre extrêmement hétérogène. Bien que sa physiopathologie
ne soit que partiellement élucidée, les traitements actuels se révèlent souvent efficace.