Étude comparative de phase III association gemcitabine-doxorubicine versus 5 fluorouracile-doxorubicine-cyclophosphamide en première ligne dans le cancer du sein métastatique
Loading...
Date
Authors
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
University of Tlemcen
Abstract
Le cancer du sein métastatique est une maladie incurable et constitue la phase ultime
d'un cancer du sein primaire dans 30% des cas environ. La prise en charge thérapeutique
à ce stade est complexe et a évolué depuis les années 1990 avec l'arrivée de nouvelles
chimiothérapies antinéoplasiques.
L'objectif principal de l'étude, menée au Service d'Oncologie Médicale du CHU de
Tlemcen, est d'évaluer le taux de réponse des deux protocoles. Nous avons aussi comparé
la survie sans progression, la survie globale ainsi que la toxicité médicamenteuse des
patientes traitées pour cancer du sein métastatique.
Il s'agit d'un essai clinique thérapeutique de phase III comparant la Gemcitabinedoxorubicine
versus 5 Fluorouracile-doxorubicine-cyclophosphamide le protocole
standard en 1ère ligne métastatique dans le traitement du cancer du sein métastatique.
De Janvier 2008 à Décembre 2010; 101 patientes ont été incluses dans l'étude, 52
randomisées dans le bras: 1 GA et 49 dans le bras 2 : FAC50. Toutes les patientes
présentaient un cancer du sein métastatique.
L'âge moyen est de 47,4 ans (extrêmes: 26-7 1 ans). Le type histologique prédominant
était le carcinome canalaire infiltrant dans 61,4%, 56,4 des patientes étaient prétraitées
par des anthracyclines en adjuvant, et 43,6.% étaient chimionaïves. 77,2% de nos
patientes présentaient des métastases synchrones et 22,8.% métachrones.
Les récepteurs hormonaux étaient positifs chez 53,5.% et négatifs chez 46,5%.
L'envahissement métastatique était unique dans 57,4% des cas et multiple dans 42,5%.
L'association Gemcitabine-Doxorubicine parait plus efficace que l'association
5Fluorouracile-doxorubicine-cyclophosphamide, en termes de réponses objectives 61,5%
versus 40,8%, en durée de réponse (8,1 mois versus 6,5 mois) et en temps jusqu'à
progression (8,9 versus 7,1 mois). Nous n'avons pas retrouvé de différence significative
entre les deux groupes concernant la survie globale.
Le profil de toxicité rapporté pour les deux protocoles est acceptable.