relation entre les immunosuppresseurs et les unfections virales opportunistes chez les greffés renaux du service de néphrologie du CHU Tlemcen
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Abstract
Introduction
En transplantation rénale, les infections sont la première cause de mortalité, et sont responsables d’une
morbidité élevée, incluant hospitalisations, dégradation de la fonction rénale et perte de greffon. Les
immunosuppresseurs utilisés pour induire une tolérance vis-à-vis de l’allogreffe, sont très pourvoyeurs
d’infections de toutes sortes.
Objectifs
Le but de notre travail est de déterminer la prévalence des maladies virales opportunistes (CMV et BK
virus) chez les greffés rénaux du CHU Tlemcen et d’étudier la relation entre les immunosuppresseurs et les
maladies virales opportunistes chez cette population
Patients et méthodes
L’étude est rétrospective descriptive, elle s’est déroulée sur une période de 5 mois (décembre 2020- juin
2021).Elle porte sur 119 patients greffés rénaux, transplantés et suivis au service de néphrologie du CHU
Tlemcen
Le recueil des données a été fait d’une manière passive à partir des dossiers des malades. Les données ont
été analysées à l’aide du logiciel SPSS Version 21
Résultats
L’âge moyen des patients est de 38.25 ans, sexe ratio H/F à 2,22, hypertendus, et diabétiques dans 36,97%
et 14,28 % des cas respectivement.
La prévalence de la maladie à CMV est de 7,56%. Parmi nos patients qui ont développés une maladie à
CMV, 88,9% étaient sous Thymoglobuline, et 11,1% étaient sous Simulect ,100% étaient sous Tacrolimus,
et aucun patient n’était sous Cyclosporine Le signe biologique retrouvé chez tous nos patients infectés par le
CMV était la leucopénie .Aucune dégradation de la fonction rénale n’a été notée chez les patients infectés
par le CMV
La prévalence de la néphropathie à BK virus est de 5,88%.Un patient a perdu son greffon et les autres
gardent une dégradation stable de leur fonction rénale. Parmi les patients qui ont développés une
néphropathie à BK virus, 57,1% étaient sous Thymoglobuline, et 42,9% étaient sous Simulect, 100% étaient
sous Tacrolimus, et aucun patient n’était sous Cyclosporine
Aucune corrélation statistique entre les infections virales à CMV et à BK virus et un médicament
immunosuppresseur spécifique n’a été observée
Conclusion
Chez les transplantés rénaux, les infections virales à CMV et BK virus entraînent une morbidité élevée, des
risques de décès notables et sont associées à une diminution du taux de survie du transplant d'où la nécessité
d'élargir l'utilisation de traitement préventif chez cette population à risque