Récupération post-incendie du chêne-liège (Quercus suber L.) dans la région de Tlemcen –Forêt d’Yfri-

Abstract

Récupération post-incendies du chêne-liège (Quercus suber L) dans la région de Tlemcen –Forêt d’Yfri- Les incendies de forêts présentent le premier facteur qui détruit annuellement des surfaces forestières importantes dans le monde. Parmi ces forêts, on trouve les subéraies qui sont relativement endommagées par ce sinistre dans la région méditerranéenne. Ces forêts se caractérisent par leur pouvoir de récupération après le feu grâce à la protection subéreuse qu’ils possèdent au niveau de leur écorce.Cette étude vise à apprécier la reprise végétative descimes des arbres et d’évaluer leurs capacités de régénération après 8 ans du passage du feu.Pour cela, nous avons installé 4 parcelles rectangulaires en mars 2020 dans la forêt d’Ifri incendiée en été 2012. Les observations et les mesures ont été effectuées sur 37 arbres présentant encore des traces de feux de 2012 (liège flambé couvrant le tronc et les branches). Elles consistent à apprécier le taux de récupération des cimes par estimation de la densité foliaire reconstituée par rapport à un arbre sain non brulé. Les résultats ont montré que la majorité des arbres ont pu reconstituer leur cime ; ces dernières sont recouvertes d’une masse foliaire importante (50% de la cime). Ce explique que l’état sanitaire des arbres est devenu sain après 8 ans et la zone étude est devenue en bon état sanitaire avec un très faible taux d’arbre affaiblis. De ce fait, nous avons constaté que le chêne- liège est l’arbre le plus surmontant et le plus résistant aux feux de forêts par la protection assez efficace qui lui fournit son écorce et les bourgeons dormants situés sous celle-ci. Mots clés : chêne-liège, incendies de forêts, forêt d’Yfri, récupération forestière, résilience