La rachianesthésie continue comparée à la rachianesthésie unilatérale pour les fractures des membres inférieurs
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University of Tlemcen
Abstract
La chirurgie en traumatologie est actuellement un véritable problème de santé public vu la fréquence élevée d’accidents et
d’incidents, c’est une chirurgie essentiellement fonctionnelle, elle touche toutes les parties du corps
La fréquence des fractures du membre inferieur est plus importante en traumatologie–orthopédie. Cette chirurgie touche toutes
les tranches d’âges, les fractures de hanche touchent le plus souvent le sujet âgé, fragile polytaré et poly médiqué. La prise en charge
de ces patients a fait l’objet de nombreux textes, et publications en comparant le retentissement de l’anesthésie générale à
l’anesthésie locorégionale
Le choix de la technique anesthésique locorégionale doit être soigneux et basée sur la maitrise de l’anatomie, des avantages des
inconvénients de la technique et la connaissance de l’anesthésique local utilisé (ses caractéristiques, ses indications, contreindications
et ses complications)
L’objectif de notre étude était de comparer le retentissement hémodynamique et respiratoire de la rachianesthésie continue
(RAC) par apport à la rachianesthésie unilatéral hypobare (RAU).
Il s’agissait d’un essai clinique prospective réalisée entre décembre 2018 et mai 2019 au niveau du service d’OTR de CHU de
TLEMCEN.
Au cours de notre étude, 30 patients du groupe 1 ont bénéficiés du protocole de la rachianesthésie continue et 30 patients du
groupe 2 ont bénéficiés du protocole de la rachianesthésie unilatérale sur un total de 147 patients soit une fréquence de pourcentage
40.8%, ce chiffre est assez important en le comparant avec les autres techniques réalisées en l’OTR.
La tranche d’âge entre à 76 -90 ans était majoritaire (60 %) avec une prédominance féminine.
90 % de notre population était classés ASA II et ASA III. 90 % des patients avaient au moins plusieurs antécédents médicaux,
principalement l’HTA et le diabète.
La rachianesthésie continue (RAC) présente une meilleure stabilité hémodynamique (04 cas) et moins de complications en
peropératoire chez les patients, par rapport à la rachianesthésie unilatérale (RAU) (12 cas). La stabilité respiratoire était similaire
dans les deux techniques.
Le nombre de patients était satisfaisant mais une étude plus élargie et comparative est souhaitable avec les autres anesthésiques
locaux.