Dépistage des biotypes gingivaux réduits dans le secteur incisivo-canin inférieur

Abstract

Le terme « biotype gingival » n’a fait son apparition qu’avec l’avènement de l’implantologie, pour décrire l’épaisseur de la gencive kératinisée dans le sens vestibuo-lingual. Dans le but de donner une vue d'ensemble des biotypes gingivaux en général et de savoir identifier particulièrement ceux dits « à risque », une étude descriptive est réalisée au service de parodontologie CHUT. L’étude visait l’évaluation du biotype gingival en utilisant une méthode de sondage parodontal complétée par le sondage trans-gingival, sur un échantillon de 105 patients sains âgés de 12 à 26 ans. la HGA était variable, allant jusqu’à 6mm +/- 1mm surtout en regard des incisives, alors qu’elle était réduite en regard de la « 43 », n’atteignant que 3mm. Pour sa part, l’EGA est comprise entre 0-2mm en regard de toutes les dents, sauf en regard de la «33 » où elle atteint son maximum de 2,5mm. De cette analyse, une fréquence importante des biotypes fins est révélée, soit de « 0,92 ». Aussi, une notion de susceptibilité de ces derniers vis-à-vis des différents défauts muco-gingivaux est soulignée. Le biotype gingival a un impact significatif sur l’intégrité du capital gingival d’où l’intérêt de prendre des précautions particulières lors de la planification du traitement global.