Thèse Médecine Dentaire

Permanent URI for this collectionhttps://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/22415

Browse

Recent Submissions

Now showing 1 - 3 of 3
  • Item
    Étude du profil clinique et microbiologique des maladies parodontales chez les patients présentant une maladie cardiovasculaire
    (University of Tlemcen, 2023-01-29) Zouaoui, Amel
    Introduction :Au cours des dernières années, de plus en plus d’études ont permis la réintroduction de l’association « infections orales et maladies générales ». Ainsi, la parodontite pouvait présenter des risques dans de nombreuses circonstances, entre autres, les maladies cardiovasculaires, surtout ischémiques, synonymes d’athérosclérose. Problématique :Depuis les pionniers, Mackenzie et Millard , Syrjänen, Matilla, et DeStefano ,les études n’ont cessé d’affluer du monde entier ,pour aboutir à la même conclusion qui prouve la régularité de l’alliance. Mais qu’en est-il de la situation en Algérie ?C’est pour répondre à cette question que nous avons choisi d’aborder cette thématique avec pour objectif de décrire le statut clinique et microbiologique des maladies parodontales chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires. Matériels / Méthodes :Il s’est agi d’une étude descriptive transversale, à visée analytique, sur une période de trois ans (premier octobre 2015 jusqu’au 31 octobre 2018), au service de parodontologie CHU Tlemcen, chez les patients répondant à nos critères d’inclusion. Des plateaux de consultation, des cônes en papier stériles (pour les prélèvements bactériens) ont été utilisés. La C- réactive protéine ultra sensible (CRPus) micro-index du processus inflammatoire, dans lequel s’inscrit la maladie parodontale, et en même temps indicateur du risque cardiovasculaire, représentait le paramètre biologique de notre étude. Elle a été réalisée par néphélémétrie à partir de prélèvements sanguins. Résultats/Discussion :75 patients ont été recrutés. L’âge moyen était de 48,64±1 ans. Le sex-ratio était de 1,12.30,7% de nos patients présentaient une CRPus ≤ à 1 mg/l soit un risque cardiovasculaire faible, contre 34,7% pour une CRPus entre 1-3 mg/l, ou supérieure à 3mg/l, caractérisant un risque cardiovasculaire modéré, sévère. La CRPus était linéairement proportionnelle au gingival index (GI), profondeur de la poche, perte d’attache, confirmé par le coefficient de corrélation linéaire r de Pearson (0,8 , 0,5, 0,6) attestant de la force de l’association. Les espèces bactériennes mises en évidence par PCR (Polymerase Chain Reaction) classique les plus associées au risque cardiovasculaire élevé étaient : Treponema denticola (Td), Tannerella forsythia (Tf), Porphyromonas gingivalis (Pg), Aggregatibacter actionomycetemcomitans (Aac), Fusobacterium nucleatum (Fn), Prevotella intermedia (Pi), Parvimonas micra (Pm),et le complexe Pg-Td-Tf. Le séquençage métagénomique nouvelle génération « New Generation Sequençage » (NGS) a révélé la présence de plus de 17638, 14454, 10058 espèces bactériennes. Conclusion :Les résultats obtenus par notre étude mettent en évidence le rôle potentiel que pourrait entretenir la parodontite dans l’accroissement crescendo du risque cardiovasculaire. La concrétisation d’un programme de promotion de la santé bucco-dentaire, et donc parodontale, incontestablement indissociable de la santé cardiovasculaire doit prévaloir dans nos stratégies de prévention.
  • Item
    Incidence et facteurs associés des cellulites cervico-faciales d’origine dentaire au niveau du CHU Tlemcen «2013-2016»
    (University of Tlemcen, 2020-02-27) Mesli, Amine
    Introduction Les cellulites cervico-faciales d’origine dentaire (CCFOD) sont des infections des tissus cellulo-adipeux, de la face et du cou, ayant des potentialités extensives pouvant parfois être graves et engager le pronostic vital. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive prospective au niveau du CHU de Tlemcen, allant d’octobre 2013 à septembre 2016. Parmi une population de 2500 individus venant consulter au Service de Pathologie et Chirurgie Buccales du CHU Tlemcen, 258 cas de CCFOD ont été colligés et représentant 10,32% de l’effectif. L’incidence annuelle a été estimée à 86 cas. Résultats et discussion : Dans notre série, nous avons 58 % d’hommes et 42% de femmes, soit un sex ratio de 1,38. L’âge moyen de notre série est de 24,52 ans avec des extrêmes allant de 5 à 67 ans. Sur le plan clinique, nous avions 230 CCFOD circonscrites et 28 CCFOD diffuses. La douleur et la tuméfaction sont les deux signes le plus souvent retrouvés avec un taux de 95,37%. La fièvre, l’asthénie et le trismus ont été retrouvés avec des taux respectifs de 79,85%, 79,85% et 70,2%. Les facteurs de risques principaux associés aux CCFOD sont la carie dentaire retrouvée à hauteur de 89 ,1% ainsi qu’une mauvaise hygiène bucco-dentaire avec un taux de 83,3%. L’antibiothérapie inadaptée est retrouvée dans 61,17%, la prise antérieure d’AINS est retrouvée dans 36,43%, les AIS dans 6,20% et l'automédication dans 22,5% des cas. Le tabac, les antécédents médicaux (diabète, cardiopathie, …) et l’alcool sont retrouvés à des taux allant de 4,70% à 21,7%.Dans 55,43 %, les dents causales sont les molaires mandibulaires. Les signes de gravité sont la dysphagie (15,5%), la dyspnée (5%) et la dysphonie (3,5 %). La diffusion était médiastinale chez 0,77 % et cervicale chez 20,93% de nos patients. Le score de gravité le plus élevé selon la classification de Flynn, était l’association plancher buccal / diffusion cervicale, la localisation génienne basse, la diffusion médiastinale et la localisation génienne basse/extension cervicale. La flore bactérienne responsable était mixte aéro-anaérobie avec une prédominance en germes anaérobies. La prise en charge thérapeutique s’est faite en ambulatoire chez 90,70% de nos patients. L’hospitalisation a concerné 13,2% d’entre eux, dont 28 cellulites diffuses et 6 cellulites circonscrites suppurées. L’évolution était favorable dans 99,61%. Le décès est survenu chez une patiente diabétique. La majorité des résultats obtenus sont similaires aux données de la littérature. Conclusion En dépit de leur aspect commun, les CCFOD peuvent s’avérer graves et entrainer des complications majeures. Il serait donc judicieux de continuer cette étude afin de mieux cerner cette affection au sein de notre population.
  • Item
    Étude des malformations veineuses labiales dans la région de Tlemcen: mise en évidence de nouveaux facteurs génétiques et approche thérapeutique
    (University of Tlemcen, 2008-05-24) Sari, Badr Eddine
    Extrêmement rares, les malformations veineuses sont la conséquence d'une dysplasie résultant d'une anomalie proliférative des cellules endothéliales. Quand elles sont à localisation faciale, comme les malformations veineuses labiales (MVL), elles s'accompagnent souvent d'un défect esthétique, voire de troubles fonctionnels à l'origine d'une répercussion psychosociale péjorative. Sujets et méthodes : Etant donné que des gènes, autres que TIE-2 (tyrosine kinase with 1g [immunoglobulin] and EGF [epidermal growth factor] homology domain-2) (premier gène identifié), situés sur le chromosome 9 ont été suspectés dans le risque d'apparition des malformations veineuses, mais aussi suite à des études récentes, faisant ressortir bon nombre de pathologies liées au groupe ABo "localisés au niveau du chromosome 9"; le premier objectif principal de ce travail était de suggérer, à partir d'un échantillon de trois cas avec une forme sporadique de MVL et six contrôles de la même tranche d'âge, l'implication des allèles O comme facteur de risque dans le développement des MVL. Par ailleurs, il est sans ignorer que l'endogamie et la consanguinité augmentent la fréquence des polymalformations et des maladies génétiques récessives rares. Et, c'est ainsi que le second objectif principal de cette thèse était de montrer leurs effets dans la pathogenèse de ces malformations. Ainsi, parmi 18093 familles consanguines recensées sur une période de 20 ans à partir de registres de mariages, cinq familles avec un enfant présentant une MVL, issues de deux régions géographiques, l'une fortement endogame (Nedroma) et l'autre peu endogame (Maghnia), ont été recrutées pour un essai descriptif rétrospectif à l'Unité de Pathologie et Chirurgie Orale du Centre Hospitalier Universitaire de Tlemcen. L'objectif secondaire de cette étude a été la prise en charge thérapeutique, par la correction de l'esthétique faciale et le rétablissement de la fonction labiale. Pour cela, la chirurgie lésionnelle était de mise précédée de plusieurs temps de sclérothérapie au sulfate de tétradécyl de sodium 3% ou à l'alcool absolu. Résultats : Les résultats de la première étude ont indiqué un risque attribuable (RA) aux allèles O de 60 % (p = 0,040). Ces résultats ont été confirmés dans la seconde étude (Odds ratio [OR] = 1,154), indiquant une fréquence plus élevée des allèles O par rapport aux allèles non-O (tous les sujets [n =28] : 16 [57,1%] vs. 12 [42,9%]patients avec MVL [n = 51: 3 [60%] vs. 2 [40%] respectivement). Par ailleurs, le niveau élevé de la consanguinité a été enregistré chez les familles de la région de Nedroma, où le coefficient de consanguinité moyen a été évalué à 0.051. Enfin, le risque d'apparition de la pathologie a été 11 fois plus élevé à Nedroma qu'à Maghnia. Concernant l'étape thérapeutique, les résultats obtenus ont été satisfaisants tant en matière d'esthétique faciale que de fonction labiale. Aussi, il a été constaté que l'action sclérosante de l'alcool absolu a été supérieure à celle du sulfate de tétradécyl de sodium (sulfate de tétradécyl de sodium 3% : nombre d'injections (lmL/injection) = 7,5 ± 0,7 [extrêmes : 7-8] ; alcool absolu: nombre d'injections (lmL/injection) = 5,7 ± 0,6 [extrêmes: 5-6], F = 10,371, p < 0,05). Conclusion : Cette étude suggère pour la première fois que certaines formes sporadiques de MVL seraient associées aux allèles O du système AB0. Il serait judicieux de parachever ce travail par une étude de liaison des marqueurs SNP (single nucleotide polymorphism), qui permettrait de confirmer ces résultats et éventuellement de localiser et d'identifier, au niveau du chromosome 9, d'autres gènes responsables du déterminisme de cette pathologie. De même, et c'est également une première, la consanguinité pourrait amplifier le risque de développement des MVL et l'endogamie pourrait accroître leur prévalence. Sur le plan thérapeutique, l'esthétique faciale a été corrigée et la fonction labiale rétablie. Aussi, l'action sclérosante de l'alcool absolu a été plus efficace que celle de tétradécyl de sodium. Enfin, chez les patients étudiés, la sclérothérapie à elle seule n'a pas résorbé les lésions et la chirurgie d'exérèse a été inévitable.