Ictère néonatal
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-L’ictère néonatal reste une situation fréquente chez le nouveau- né, accessible dans la quasi-totalité des
cas à une prise en charge en maternité.
-les infections, la prématurité, et l’incompatibilité foeto-maternelle sont les causes les plus fréquentes dans
notre série, ce qui nous incite à insister sur la prévention reposant sur une meilleure surveillance des
grossesses, l’accouchement dans des structures médicalisées, une bonne prise en charge à la naissance,
une information et éducation des parents et un suivi à long terme. Par ailleurs, les sorties précoces de la
maternité menacent la résurgence du risque de l’ictère nucléaire. Pour contrer cette menace, il faut
maintenir une durée de séjour en maternité appropriée et une consultation systématique par le pédiatre
avant la sortie de maternité.
La conduite à tenir est variable d’une équipe à l’autre. , dépendant du recrutement, des normes du
laboratoire, de l’organisation mise en place, du matériel disponible. Mais il existe des règles simples
permettant une prise en charge adaptée et optimale: le dépistage par un BTC si possible de deuxième
génération, la détermination d’une mesure seuil de BTC imposant un dosage de bilirubinémie, l’adoption
d’une courbe d’indication de la photothérapie en fonction de la bilirubinémie et de l’âge post-natal.
la surveillance adéquate de l’enfant sous photothérapie (température, hydratation, surveillance continue
de la fréquence cardiorespiratoire).
La recherche d’une hémolyse est fondamentale lors d’un ictère précoce, intense et/ou prolongé Une
évaluation consciencieuse des facteurs de risque, une utilisation judicieuse de la photothérapie, une
surveillance pertinente en laboratoire et le traitement spécifique des autres troubles, sont essentiels pour
assurer une prise en charge optimale de ces nouveaux nés
Le pronostic de l’ictère néonatal dans notre contexte est actuellement très bon. II faut néanmoins rester
vigilant afin de ne pas perdre les bénéfices actuels de la surveillance et des traitements utilisés.
Ils continuent de constituer une menace potentielle de complications causées par une encéphalopathie ou
un ictère nucléaire.
Il est souhaitable par conséquent de renforcer les efforts en établissant des définitions communes de ces
ictères et d’établir des protocoles adaptés à notre contexte en vue d'identifier les nouveau-nés à risque
d'ictère grave imposant leur hospitalisation pour surveillance et traitement appropriés.
L'idéal serait d'instituer aussi un dépistage systématique de tous les nouveau-nés avant leur sortie de
maternité et de programmer des suivis à long terme.
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