Spasticité et toxine botulique au service de médecine physique et réadaptation, CHU - Tlemcen

Abstract

L’emploi de la toxine botulique en thérapeutique a représenté une révolution dans le traitement de la spasticité focale fonctionnellement gênante. En effet, âpres une lésion neurologique, elle peut être employée pendant la phase de récupération motrice, mais dans des indications restreintes et dans le cadre de toute une stratégie thérapeutique multidisciplinaire, comportant dans certains troubles même des traitements chirurgicaux. Notre étude est rétrospective, comportant l’indication de la toxine botulique dans différentes troubles moteurs spastiques qui découlent de deux principales étiologies étant l’AVC et l’IMC, et ce chez 50 patients et dont 13 patients ayant bénéficiés de plus d’une seule séance sur une période allant du 10 novembre 2012 au 24 avril 2019. 99 Cette modalité thérapeutique est jugée globalement efficace chez la population étudiée, où les objectifs étaient atteints chez approximativement 73% tous objectifs confondus, l’efficacité pour les troubles de flexion de avant bras sur le bras estimée a 100% pour AVC dans un objectif fonctionnelle, cependant elle ne dépassait pas la moitié pout l’IMC, alors que pour la flexion du carpe deux patients ont bénéficiés d’injections chez qui on a eu l’objectif a 100%, alors que pour le flexus, adductus voir les deux 03 patients ont été injectés obtenant une efficacité a 100% mais qui nécessitaient des séances d’injections ultérieures pour garder ces résultats, Pour les déformations des doigts l’efficacité est de 80%. au membre inferieur l’efficacité est de 80% pour l’adduction rotation interne, alors que pour les déformations des pieds c’étaient limitée a seulement 50% entre varus et équin Les résultats qu’on a trouvé sont comparable et en accord avec ceux de la littérature. Il s’agit d’une thérapeutique relativement sûre. En effet dans la littérature ainsi que pour notre étude très peu d’effet secondaire sont décrits. Aujourd’hui les travaux complémentaires semblent montrer que pour la Dysport la dose recommandée est globalement efficace, les thérapeutes pourraient alors envisager d’associer le traitement des troubles vésicaux-sphinctériens comme l’hyperactivité vésical avec celui de la spasticité d’un membre comme ils peuvent envisager d’élargir la population des candidats pouvant bénéficier de ce genre de traitement