Contribution à l’étude des défauts du liège post-incendie: cas de la suberaie de Zarieffet (W. Tlemcen)
Loading...
Date
Authors
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
Abstract
Le chêne liège est une espèce forestière réputée par sa résilience post-incendie grâce à la protection
offerte par la couche du liège. Cette adaptation au stress a été évaluée sur 190 arbres rescapés du dernier
incendie de 2007, dans la subéraie de Zarieffet. Le critère principal pris en considération et l’identification des
défauts qui parsèment le liège de trois catégories d’arbres. Les résultats ont révélé la présence de 14 défauts
post-incendie. Sur les troncs des arbres vivants récupérables, ces anomalies sont considérées comme mineurs
sans incidence sur l’écophysiologie de l’arbre (défauts de croute, état du ventre, fentes et lignification). Sur les
arbres irrécupérables colportant des symptômes de stress aigu, ces défauts prennent l’aspect de perturbations
graves conduisant à la mort de l’arbre ( défauts de galeries d’insectes, liège terreux et du charbon de la mère).
En termes de typologie, les défauts d’origine physiologique comptabilisent la fréquence relative la plus élevée
(44%) suivis des anomalies de nature phytopathogene (33%). Des relations de cause à effet, ont confirmé le
rôle des défauts intrinsèques (lignification, porosité et liège terreux) dans la réduction de la croissance
subéreuse et l’augmentation anormale de la productivité du liège par des éléments pulverulent et de
sclérenchymes. Il est de même pour les défauts extrinsèques favorisant l’installation des galeries des insectes
xylophages et l’apparition des champignons pathogènes conduisant au dépérissement des cimes et à la
mortalité des deux assises cambiale et corticale (31% des irrécupérables et 23% des sujets morts).
L’application d’une sylviculture typique aux arbres résilients est la seule solution pour réduire ces défauts et
sauvegarder à long terme ces sujets rescapés.
Mots clé : Zarieffet, post-incendie, liège , défaut, résilience, mortalité