Constat des infections fongiques en Algérie, lutte résistance
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University of Tlemcen
Abstract
Les champignons sont des micro-organismes qui se propagent très rapidement, provoquant des infections
superficielles et/ou profondes, occupant une place très importante dans les pays du monde entier. En Afrique, le Sénégal, la
Côte d'Ivoire, le Maroc, la Tunisie et l'Algérie occupent les premiers rangs. Les agents fongiques les plus populaires sont
Candida spp., suivi d'Aspergillus spp. et Cryptococcus spp. Notre travail se concentre sur les infections fongiques en Algérie,
le plus grand pays du continent. Selon l’OMS, le système de santé algérien est classé quatrième en Afrique derrière le Nigeria,
la Tunisie et l’Afrique du sud; les établissements de santés de ces pays assurent des soins gratuits pour tous leurs citoyens.
Selon les données disponibles, l'Algérie compte 568 900 patients, soit 1,41% des Algériens atteints d'une infection fongique
chaque année. La candidose vulvo-vaginale récurrente, la candidémie et l'aspergillose invasive sont souvent les infections
fongiques les plus courantes. Ces infections nécessitent des traitements antifongiques, ceux-ci sont classés en quatre familles,
les polyènes, les azoles, les échinocandines et la 5-fluorocytosine. Chaque antifongique agit de manière différente en fonction
des cibles d'action. Les antifongiques les plus utilisés en Algérie sont le fluconazole, le voriconazole, le posaconazole, le
kétoconazole, la caspofungine, la nystatine et l'amphotéricine B.Cependant, l'utilisation inadéquate et/ou intensive de ces
molécules conduit à la résistance des pathogènes. Par exemple, Candida spp. a présenté une résistance au fluconazole, à
l'amphotéricine B, au voriconazole et à la caspofungine.
Mots clés : Algérie, infections fongiques, résistance, traitements antifongiques.