L’embolie pulmonaire qu’en est- il de la prise en charge actuelle?
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L’embolie pulmonaire est une entité pathologique de la maladie veineuse thromboembolique. C’est une
urgence thérapeutique mettant en jeu le pronostic vital des patients. Sa prise en charge constitue
essentiellement un challenge diagnostique pour le clinicien car la symptomatologie actuel n’est nullement
spécifique . De même, les examens complémentaires prescrits ne peuvent pas donner de certitude
diagnostique et doivent être intégrés dans une stratégie de prise en charge basée sur la probabilité clinique
initiale. Notre étude est descriptive et rétrospective ; elle est réalisée au niveau du service cardiologie CHU
Tlemcen. L’objectif de cette étude était de déterminer les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs de l’EP
tout en précisant les facteurs de risques, le profil : clinique, biologique, radiologique et évolutif sur une période de
3ans. Nous avons recensé 2.56% de prévalence de l’EP. L’âge moyen des patients est de 62,34 ±10,2 avec
prédominance féminine. la dyspnée domine la symptomatologie clinque. 18% des patients étaient en état de
choc. L’EP complique le poste opératoire chez 41.9%. Le diagnostique était réalisé par 72, 1% de scintigraphie
et 32,6% en angioscanner. La stratification du risque était basée sur les résultats de l’échocardiographie qui
montre des signes CPA chez 67.4% des cas. Le traitement des forme non grave était à base des héparines de
bas poids moléculaire (87,2%) relayées rapidement par les anti-vitamines K(81,4%). Une introduction progressive
des AODS était administrée pour 18.6% des cas. La thrombolyse, par contre, était le traitement des formes
graves (14% des cas) . Le bon rétablissement a été ressentit chez 56 (57,1%) malades mais on compte 6 décès
soit une mortalité de 6.97%.
Conclusion :
La prise en charge de l’EP dans notre pratique est caractérisée par l’utilisation fréquente, sur le plan diagnostic,
de techniques non invasives et le recours à l’héparine (surtout le HBPM) sur le plan thérapeutique.