L’influence des interférences linguistique sur les productions écrites des élevés cas d’étude 4eme année moyenne
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La richesse du terroir algérien en fait une véritable source intarissable d'interrogations et de recherches
dans le domaine. La réalité sociolinguistique de l'Algérie permet de montrer l'existence de différentes
langues, notamment l'arabe, langue de la majorité des Algériens ; le français, en revanche, est considéré
comme une langue étrangère en Algérie. Notre travail s'inscrit dans le cadre de l'enseignement des
langues étrangères en Algérie, l'enseignement du français aux élèves du cycle intermédiaire.
L’apprentissage du français en Algérie commence généralement après que l'enfant a maîtrisé la langue
maternelle. Étudier à l'école à partir de la troisième année du primaire. Par la boucle du milieu,
l'apprenant algérien de FLE connaît encore quelques difficultés, notamment en production, car il lui
arrive de faire beaucoup d'erreurs dans la construction de phrases simples. Cependant, notre première
pensée était que ces étudiants utiliseraient leur langue maternelle, l'arabe, pour s'exprimer en français.
Apprendre une langue étrangère comme le "français" n'est pas la même chose qu'apprendre une langue
maternelle "l'arabe" et c'est là que les étudiants se trouveront face à des difficultés et la tâche deviendra
plus compliquée. Selon Andrée Tabouret Keller (1976 : 64), « Apprendre une langue seconde, c'est se
confronter à de nouvelles règles phonologiques, syntaxiques, morphosyntaxiques... la langue seconde
acquise ou bien maîtrisée. Ce processus d'apprentissage établit le lien entre la langue L1 et la langue L2.
C'est à partir de là que commence la confusion entre les règles de la langue utilisée, le risque d'erreur
augmente, et conduit même à des interférences de langage.