Contribution à l’étude du pouvoir antimicrobien des métabolites secondaires (composés phénoliques et alcaloïdes) des racines d’Ononis spinosa L

Abstract

Les plantes constituent une source inépuisable de molécules chimiques dotées d'activités antimicrobiennes. Dans ce contexte nous nous sommes intéressés à l’étude et l’évaluation du pouvoir antimicrobien de certains métabolites secondaires des racines d’une plante médicinale de la région de Tlemcen : Ononis spinosa appartenant à la famille des Fabaceae. Nos résultats ont révélé une faible teneur en eau estimée à 27.51%, l’extraction sélective a montré que les pourcentages des phénols totaux, des flavonoïdes, des tanins et des alcaloïdes sont estimé à 15.2%, 7%, 3,4% et 6.2% respectivement. L’étude du pouvoir antimicrobien des extraits des racines d’Ononis spinosa montrent que les flavonoïdes ont exercé un bon pouvoir inhibiteur sur Pseudomonas aeruginosa et Bacillus cereus, les diamètres d’inhibition sont respectivement (16mm, 15mm). Les polyphénols totaux et les alcaloïdes étaient actifs sur Pseudomonas aeruginosa et Candida albicans, le diamètre d’inhibition est de (13mm). L’effet inhibiteur des polyphénols totaux est remarquable sur Penicillium sp. (60%). Les résultats du calcul de la CMI sont très intéressants, la CMI la plus faible est celle des composés phénoliques sur Klebsiella pneumoniae (1,01mg/ml) suivi des alcaloïdes sur Pseudomonas aeruginosa (1,16mg/ml). On notre une valeur très intéressante, celle des flavonoides avec une CMI de (1,16mg/ml), sur trois espèces pathogènes en même temps Klepsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa, Bacillus cereus.