Etude phytochimique des pétales sèches de safran, extraites par « dichlorométhane, acétone et eau »

Abstract

Notre travail porte sur l’étude d’une plante médicinale Crocus sativus.L connue sous le nom de safran et désignée par l’appellation de l’or rouge en raison de son prix élevé, vendu entre 4500 et 5000 DA pour le gramme. C’est l’épice la plus chère au monde. La présente étude décrit l’effet du solvant par rapport à l’extraction de différents composés phénoliques des pétales de la plante Crocus sativus.L et leur caractérisation physicochimique et aussi pour évaluer le potentiel antioxydant. Ces pétales sont considérés comme des déchets et presque totalement négligés sur le plan commercial. Nous avons réalisé une seule méthode d’extraction (macération) avec trois solvants différents (l’eau distillé, acétone, dichlorométhane). L’analyse quantitative des extraits montre la richesse des pétales du safran en composés phénoliques. Concernant le dosage des polyphénols totaux et les tanins condensés des pétales de safran, les résultats démontrent que la fraction aqueuse, présente une concentration plus importante que les autres. Et pour le dosage des flavonoïdes totaux, flavonols et les tanins hydrolysables, les résultats démontrent que la fraction acétonique, présente une concentration plus importante que les autres. L’activité antioxydante des extraits a été évaluée par la capacité antioxydante totale (CAT). Les résultats obtenus révèlent que la fraction aqueuse possède un effet antioxydant le plus intéressant. Mots clés : Crocus sativus.L, pétales, polyphénols, CAT