Syndrome néphrotique corticodépendant chez l’enfant
Loading...
Date
Authors
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
Abstract
A la fin de cette étude modeste sur le SNCD de l’enfant, on peut admettre les points suivants :
Le syndrome néphrotique de l’enfant est souvent idiopathique, avec une limite d’âge de 1- 12
ans ;
La corticothérapie semble être le moyen le plus utilisé et bien le plus efficace en matière du
syndrome néphrotique de l’enfant et ça malgré ses effets secondaires incontournables.
Le dépistage des effets secondaires des CTC est indispensable afin de les minimiser tout en les
prévenant par un régime sans sel, la prise du calcium et de la vitamine D, ainsi la surveillance
étroite de la courbe de croissance.
Le recours au traitement immunosuppresseur est dans la grande majorité des cas pour les SN à
rechutes fréquentes nécessitant des doses élevées de CTC.
La rémission sous Endoxan l’immunosuppresseur le plus utilisé est relativement plus importante
que pour les autres immunosuppresseurs, pouvant aller jusqu’à 18 mois comme dans notre cas ;
Concernant le MMF qui n’est que peuutilisé dans notre échantillon, alors qu’il est un traitement
prometteur dans le syndrome néphrotique corticodépendant de l’enfant ceci est expliqué par le
fait qu’on ne dispose pas de différents formes galéniques (pas de formes sirops) .
Les LGM sont la lésion rénale dominante dans cette maladie surtout dans sa forme
corticodépendante.
Enfin, le syndrome néphrotique de l’enfant reste une maladie qui peut être guérissable comme elle peut
être à pronostic réservé selon plusieurs critères y compris : L’âge de diagnostic, sa corticosensibilité ou
corticorésistance, sa pureté ou impureté, sa réponse aux immunosuppresseurs, ses éventuelles
complications ainsi qu’au résultat de la PBR , ce qui exige la réalisation d’études plus élargies et plus
approfondies en matière de sa physio-pathogénieet surtout des moyens thérapeutiques envisageables.