CONTRIBUTION A L’ETUDE DES FACTEURS REGLANT LA CROISSANCE ET LA QUALITÉ DU LIEGE DANS LA SUBERAIE DE AMI-MOUSSA ( W. DE RELIZANE)
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Les suberaies du Nord-Ouest Algérien sont en nette régression à cause des incendies qui ont entravé la résilience
du chêne liège, sa vigueur et par conséquent son activité subéreuse. La croissance et la qualité du liège sont les principaux
indices technologiques quantifiables permettant d’évaluer le degré d’adaptation et la résistance des peuplements productifs
après un stress post-incendie. Pour ce faire, la suberaie de Ami-Moussa (Djbel Sàadia) située dans les monts du Ouarsenis
a été volontairement choisie pour cette étude. Une typologie forestière typique à la thématique nous a permis d’œuvrer sur
180 arbres dans trois stations. Il s’agit de la station embroussaillée à forte résilience (EMB1), la station embroussaillée à
faible résilience (EMB2) et la station désembroussaillée à faible résilience (EMB3). Les résultats dégagés étayent le rôle
prépondérant de l’incendie sur les capacités productives de l’arbre. Les arbres de la station EMB2 comptabilisent les
moyennes les plus inadéquates aux aspects technologiques habituels du liège. L’indice de dépérissement (ID) était de
l’ordre de 2,17 ; l’épaisseur moyenne du liège de 21,35mm ; le poids moyen de 8,25kg/arbre ; la densité volumétrique
moyenne de 299,71 kg/m3 alors que l’indice de qualité ( IQ) était mauvais de l’ordre de 6,69. L’incendie empêche le chêne
liège à retrouver son état initial en favorisant plutôt l’expansion d’autres espèces concurrentes à l’image du chêne zéen, du
Pin d’Alep et du maquis. La matrice de corrélation adoptée a montré une relation significative négative, la régression des
paramètres technologiques est proportionnelle à la perte de vigueur des arbres échantillons. Mots-clé : Chêne liège, liège, technologie du liège, incendie, résilience, vigueur.