enquête ethnobotanique sur les plantes médicinales utilisées par les patients atteints du cancer de la prostate dans l'ouest de l'Algerie

Abstract

Le cancer de la prostate pose un problème majeur de santé publique dans le monde entier. Notre étude a pour but d’évaluer l’importance d’utilisation des plantes médicinales dans son traitement au niveau de l’ouest de l’Algérie en précisant le profil épidémiologique de ces patients, les principales plantes médicinales utilisées contre cette maladie et identifier les modalités de leur usage et leurs effets secondaires ainsi que d’autres informations empiriques. Dans ce sens un questionnaire a été mené, l’amélioration a été évaluée selon l’échelle visuelle analogique. Trente (30) patients ont été interrogés avec une moyenne d’âge de 64.61 ans. Dans notre étude seize plantes médicinales ont été recensées dont les plus fréquemment cités par la population d’étude : Nigella sativa (18,18%), Annona muricata, Chamaerops humilis, Urtica sp et Panax ginseng (9.09%), enfin Foenuculum vulgare L, Triticum aestivum, Thymus vulgaris L, Aloysia citrodora,Cucurbita pepo, Brassica Oleracea, Curcuma longa, Cinnamomum verum, Glycyrrhiza glabra et Bunium bulbocastanum (4,55%). La partie la plus utilisée était les graines (31,82%), suivies par les feuilles (18,18%), les racines et les rhizomes (10,34%). La forme la plus utilisée est la poudre du fait de sa disponibilité sur le marché. Les plantes sèches sont plus utilisées grâce à la facilité d’obtention. La moitié de nos patients étaient satisfaits par l’amélioration de leurs symptômes. Il y a quelques effets indésirables signalés.