Etude des Propriétés Optiques des Nanostructures Métal Composite par la Méthode des Eléments Finis
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Le couplage de la lumière avec les excitations plasmoniques que constituent les nanostructures
métalliques, constitue des réponses optiques très intéressantes. Toutes ces propriétés dépendent
largement de paramètres tels que les dimensions et les formes des nanométaux, ainsi que la matrice
dans laquelle ils sont insérés. Le contrôle de la réponse optique, comme nous l’avons vu se fait à partir
de ces paramètres.
La prédiction des propriétés optiques d’un matériau hétérogène, connaissant les propriétés de
ses constituants, et la caractérisation des interactions spécifiques qui se créent dans le matériau entre
les différentes substances sont des tâches souvent difficiles. L’emploi des techniques analytiques pour
l’étude des structures hétérogènes reste limité aux matériaux présentant surtout des configurations
symétriques, comme par exemple les milieux comportant uniquement des inclusions sphériques, et
pour les faibles concentrations de particules dans la matrice. Il est donc nécessaire d'avoir recours à
d'autres méthodes qui permettent de traiter les matériaux comportant des inclusions de formes
géométriques plus complexes, les plus proches de la réalité, et dont les concentrations sont
importantes. Aussi, le problème de la dispersion aléatoire des inclusions doit être également considéré.
Une alternative pour traiter de tels problèmes de manière systématique est l'utilisation des méthodes
numériques. Et c’est sur l’utilisation de l’une des méthodes numériques, développée au sein de ce
travail à savoir la méthode des éléments finis que nous avons construit notre formalisme. La souplesse
de la FEM fait qu’elle possède toutes ses caractéristiques.
La FEM présente également d'autres avantages par rapport aux nombreuses formules
analytiques de prédiction de la réponse optique via la fonction diélectrique effective Elle permet de
traiter simultanément les anisotropies de forme et d'orientation des inclusions, les variations de
fractions volumiques dans la matrice tout en tenant compte des interactions multipolaires dans le
matériau. Un autre avantage de l’algorithme employé est celui du rapport illimité (très grand) des permittivités des phases constituantes, contrairement aux formules analytiques où il constitue un
obstacle. Parmi les formules analytiques présentées dans ce travail, seule la théorie de Maxwell Garnett a pu caractériser la réponse optique qui par ailleurs reste valable pour les faibles fractions et
les formes sphériques.