ETUTDE RErROSPECTWE DE LA GESTION ET DE LA CONSOMMATION DES PRODUITS RADIOPHAR{ACEUTIQUES AU NIVEAU DU CHU— TLEMCEN
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Le service de Médecine Nucléaire du CHU-Tlemcen recouvre une très grande superficie
(tous l'ouest de l'Algérie) et assure au moyen de produits radiopharmaceutiques deux grands
volets : une activité diagnostique et une activité thérapeutique qui peuvent être
complémentaire.
Le diagnostique à la scintigraphie (95% d'activité du service) est très diversifié réalisant des
explorations osseuses, thyroïdiennes, parathyroïdiennes, néphro-urologiques, pulmonaires,...
Le deuxième volet de l'activité bien qu'il se limite à trois thérapies seulement (5% de
l'activité du service), son importance est significative puisqu'il prend en charge un grand
nombre de patients d'oncologie en plus des hyperthyroïdies.
D'après les résultats de notre étude , on a constaté que
Le service est dépassé par le nombre de patients qu'il couvre et cela a des conséquence sur la
traçabilité des produits radiopharmaceutiques.
Les médecins nucléaires assurent en plus de la réalisation des actes médicaux, la gestion des
radiopharmaceutiques.
Les radiopharmaceutiques utilisés par le service, se limitent à une vingtaine de produits seulement. Leurs gestion s'est avérée assez délicate en raison des différents facteurs qui
doivent être pris en considération: la limite du marché à une seule spécialité: la médecine
Nucléaire, la décroissance de la radioactivité en fonction du temps, le délai de péremption des
molécules froides.
La mise en place de l'outil informatique du logiciel Nucléus, a été une bonne initiative pour
améliorer la traçabilité du médicament mais jusqu'à ce jour, l'informatisation ne couvre que
partiellement l'activité du service en conservant toutes les données nécessaire sur les patients
mais aucune donnée sur les produits radiopharmaceutiques utilisés. Ceci nous a posé
problème dans notre collecte des données.
En analysant ces données , on s'est aperçu que la pharmacie hospitalière réserve un budget
très important de 30 000 000 D.A pour une quantité assez retreinte de radiopharamceutiques
qui se révèlent être très onéreux.
En se rapportant à l'activité accrue du service ,la quantité consommée des produits semble
suffisante pour la réalisation des actes diagnostique et thérapeutique de prés de 8000 patients
par an.
L'estimation du coût d'un examen scintigraphique varie de 2000 à 3000 D.A et par
extrapolation sur le nombre de patient ayant bénéficiés de cet acte on réalise que le coût total
des produits destinés au service est raisonnable.
En conclusion, le statut des produits radio pharmaceutique en tant que médicament devrait
déléguer la responsabilité et la gestion à la pharmacie à usage intérieur sous la responsabilité
d'une personne spécialisée en radio pharmacie qui est une discipline nouvelle et non encore
introduite en Algérie. Le rôle du radiopharmacien serait alors d'assurer la traçabilité du
radiopharmaceutique et alléger la responsabilité des médecins