Étude épidémiologique et physiopathologique du cancer de la prostate (Période 2019-2024)
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University of Tlemcen
Abstract
Notre étude sur le cancer de la prostate a rassemblé toutes les informations indispensables
épidémiologique, clinique et paraclinique, afin que nous pouvons prendre les précautions
nécessaires pour lutter contre la maladie qui est fréquente chez l’homme dans le monde entier
et principalement dans les pays occidentaux.
Au niveau du service d’urologie CHU Tlemcen, de l’année 2019 jusqu’au mois de janvier
2024, notre statistique sur le cancer de la prostate a pris tous les cas admis au nôtre de
service. Cependant, il reste encore beaucoup de cas qui nous échappent, faute d’existence
d’un document de dossier dans l’archive, a conclu :
68 patients atteints de cancer de la prostate ont été admis dans le service pour la
période d’étude, s’étendant de 2019 à janvier 2024.
Pour l’enquête épidémiologique, nous avons discuté avec 41 individus pendant le
stage effectué au service d’urologie du CHU Tlemcen.
Le nombre de nos patients varie selon les années (en 2023, 32,4% cas a été reçu dans
le service par rapport année 2022 qui ont reçus 13,2% des cas, et en 2021 on note un
pourcentage de 16,2% cas, et un pourcentage de 22% en 2020, et en dernier, on note
14,7% dans l’année 2019).
Nos résultats montrent que c’est à partir de 50 ans, que les hommes sont atteints de
cancer de la prostate, et 59% des cas atteints, on la tranche d’âge le plus touché se
situe entre [70 - 79] ans.
Pour la répartition des patients selon la tranche d’âge annuel, on remarque la même
tranche d’âge par an qui a atteint d’un cancer de la prostate, et donc représente la
tranche d’âge entrée [70 - 79].
Un pourcentage de 28% des cas a un motif de consultation le plus fréquent : c’est la
dysurie et la pollakiurie, qui mènent ensuite au diagnostic.
Et parmi les antécédents personnels la plus fréquemment observée c’est HTA, avec
un pourcentage de 23,6%.
Dans l’examen clinique chez ses patients, le toucher rectal est systématique, car dans
La majorité des cas le toucher rectal est suspect, représentant 23,5% d’une prostate
hypertrophique.
PSA total très élevé pour 35,3% de la population étudiée, ce qui correspond à un taux
de PSA total entre 21 et 50ng/ml.
L’utilisation de l’IRM prostatique montre que le score le plus fréquent c’est le score
de classe Pi-rads 5 par un pourcentage de 61,8% des patients atteints. Les adénocarcinomes prostatiques bien différenciés et moyennement différencié du
score de GLEASON sont le plus majoritaires, avec un pourcentage de 29,4%.
Dans cette étude, nous observons un pourcentage de 64,7% qui représente la
classification d’Amico de haut risque.
Pour les bilans d’extensions, la scintigraphie osseuse joue un rôle important, dont
presque plus de la majorité des patients atteints d’un cancer de la prostate a une
scintigraphie osseuse négative représenté 43%.
Pour l’hormonothérapie : les injections par décapeptyl sont plus utilisées (représentant
39%) par rapport aux les injections par Zoladex (représentant 12, 2%).
Cette enquête a surtout permis de placer le cancer de la prostate dans son cadre
épidémiologique et histologique.
Les résultats obtenus ont démontré que le cancer de la prostate demeure plus fréquent chez
l’homme car est la deuxième cause de mortalité par cancer chez l’homme, mais son pronostic
s’améliore progressivement grâce aux avancées des traitements et au dépistage par PSA total
qui permet un diagnostic précoce et une prise en charge plus efficace.
Durant note stage dans le service d’urologie CHU Tlemcen, en analysant les dossiers des
patients prise en charge durant les années 2019 et 2023 pour un cancer de la prostate on a
remarqué dans notre étude statistique que la majorité des patients ayant un âge moyen de 74
ans ont des signes cliniques très fréquent qui sont dominés par la dysurie et la pollakiurie
avec un taux de PSAt supérieur à la normale, biopsie positive, score de GLEASON qui varie
entre 7 et 8 et un score d’Amico en faveur de nombreux cas de haut risque.
Le cancer de la prostate est comme tout type de cancer, des maladies multifactorielles, dont
les facteurs de risque jouent un rôle influent dans l’évolution de la maladie, ainsi que
l’exposition professionnelle aux produits cancérogènes. Par conséquent, les individus ayant
des antécédents personnels et familiaux sont plus susceptibles de développer ce type de
cancer. Son étiologie reste largement méconnue.
Concernant les résultats du traitement obtenus, on a remarqué que chez les patients à un stade
précoce du cancer, on peut être guéri en suivant un simple traitement. Un dépistage du cancer prostatique chez l’homme de plus de 50 ans avec le dosage du PSAt
et un toucher rectal pratiqués systématiquement chaque année, et peut-être l’occasion
d’interroger et d’explorer (PSAt) un homme encore jeune sans troubles mictionnels et
favoriser ainsi un diagnostic précoce.