Effets de certains inducteurs de gènes nod (composes phenoliques) sur la croissance de Rhizobium en symbiose avec Vivca faba Caracterisation et lutte biologique

Abstract

Vingt souches de Rhizobium sp., -isolées des nodules de Vicia faba, dans la région de Tlemcen (nord oust de l'Algérie), sont caractérisées phénotypiquement. Elles acidifient le milieu de manière identique, ce qui laisse a pensé qu'elles sont de même espèce. Le métabolisme des glucides indique la variabilité dans la source du carbone, une préférence commune pour le mannitol, le xylose, le fructose et la saccharose. La majorité dégradent le maltose et l'amidon et pouvaient se développer à pH 9, mais ne peuvent pas le faire sur YEM à pH 4, 4.5 et 5. Aucune souche ne s'est développée à 47 et à 52° C. De même elles peuvent se développer sur le milieu à 0.3 et 0.6 M de NaCl et tolèrent 0.8 M de NaCl, leur résistance aux antibiotiques, a indiqué la diversité de multiresistance, alors toutes résistent à l'Amoxicilline, à Cefotaxine, à l'Oxacilline et la pénicilline. Tous les isolats peuvent produire des polysaccharides sur YEM. L'activité antimicrobienne de chaque souche a été examinée in vitro sur: A. flavus, A. Niger, Fusarium oxysporum, Alternaria, Rhizopus stolonifère, Penicillium sp. et Trichoderma. Ils ont une large sensibilité aux rhizobiums. L'inhibition des champignons a été évaluée par zone d'inhibition autour de la colonie de rhizobium. Fusarium oxysporum a été inhibé par 60% des rhizobiums, mais il résiste à toutes les souches RS. Tous les champignons examinés ont été inhibés par la majorité des rhizobiums ; cependant, les souches de rhizobium de Maghnia et le Zenata donnent les inhibitions les plus importantes (42mm). RM1a une activité antimicrobienne sur tous les champignons examinés. RS1 et RS2 n'ont montré aucun effet antagonique. si les inoculum de rhizobium sont ajoutés, après 2 jours d'incubation des champignons sur le de YEM, 4/5 d'entre eux sont suppressifs, mais seulement 1/5 le sont, si les rhizobiums sont ensemencés après 3 jours d'incubation des champignons. Après 4 jours d'incubation des champignons aucun effet antagonique n'a été observé. La naringine et le pyrocathécol activent 70% des souches et le résorcinol 60 %; phloroglucinol et hydroquinone semblent être des inhibiteurs pour plus de 60% d'entre eux, l'effet de quelques composés phénoliques sur les souches, se révèle parfois par un polymorphisme des colonies (signe de mutation). De telles souches sont recherchées en biotechnologie en raison de leur compétitivité et leur pouvoir à fertiliser le sol appauvri en azote et de supporter des conditions de stress.