Effets d'électrons suprathermiques directifs sur le diagnostic en température de plasmas chauds basé sur le rapport d'intensité des raies d'émission d'ions héliumoïdes
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Nous avons étudié théoriquement comment la présence d’une faible proportion
d’électrons énergétiques mélangés avec des électrons Maxwelliens dans un plasma
chaud influe sur la dépendance en température du rapport d’intensité G = (x + y +
z )/w des raies triplets d’intercombinaison (x, y) et interdite (z ) et de la raie singulet
de résonance (w) émises par les ions héliumoïdes (He-like) de néon. En modélisant
la fonction de distribution des électrons en tant que combinaison d’une composante
isotrope Maxwellienne et d’une composante du faisceau monoénergétique, des calculs
détaillés du rapport d’intensité G du néon héliumoïde Ne
8+
ont été développés pour
des températures T
e
de la composante Maxwellienne et des énergies cinétiques e
0
de la composante du faisceau dans les intervalles de 10
6
− 10
7
K et 1.5 − 25 keV,
respectivement. Un modèle collisionnel-radiatif a été appliqué pour déterminer les
populations des sous-niveaux magnétiques supérieurs des quatre raies impliquées
dans le rapport G à une densité d’électrons en dessous de 10
13
cm
−3
. Les excitations
à partir du niveau fondamental 1s
2 1
S
0
et des sous-niveaux magnétiques du niveau
métastable 1s2s
3
S
1
vers les sous-niveaux magnétiques issus des configurations 1snl
(n = 2 − 4) ainsi que l’ionisation de couche interne de l’ion lithiumoïde (Li-like)
dans son niveau fondamental ont été pris en compte comme processus atomiques de
peuplement des états de l’ion Ne
8+
. Toutes les données atomiques de base, incluant
les probabilités de transition radiative, les forces de collision pour l’excitation et les
sections efficaces d’ionisation, ont été calculées à l’aide de Flexible Atomic Code
(FAC) qui est approprié dans le cas considéré d’ions fortement chargés. On constate
que la contribution d’une fraction de 5% de la composante du faisceau peut réduire
le rapport G par un facteur de 30 à T
e
= 10
6
K et par 2.4 à T
e
= 3 × 10
6
K. Nos
calculs indiquent également que l’effet de directivité de la composante du faisceau
sur G est négligeable pour e
0
au dessus de ∼ 10 keV et que pour une valeur de T
e
donnée, G est pratiquement insensible aux variations de e
0
au dessus de ∼ 7 keV