Prévalence des infections respiratoires basses non tuberculeuses au niveau de service pneumologie de CHU Tlemcen
Loading...
Date
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
University of Tlemcen
Abstract
La présente étude a été menée au sein du service du pneumo-phtisiologie de l’hôpital du CHU
TLEMCEN Il s’agit d’une enquête rétrospective qui s’est déroulée du 01 Janvier 2017 au 15 Mars
2022.
Elle avait pour but de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, diagnostiques et thérapeutiques
et évolutifs des pneumopathies aiguës bactériennes chez les sujets hospitalisés au service de
pneumo-phtisiologie du CHU Tlemcen. Elle nous a permis de constater que :
• La pneumopathie aiguë bactérienne des sujets hospitalisés dans le service représente 47,75%avec
des multiples comorbidités telles : le Tabagisme, l’hypertension artérielle, la bronchopneumopathie
chronique obstructive et aux conditions socio-économiques défavorisées.
• La prédominance masculine était nettement constatée dans 74% des cas dans notre étude.
La population d?étude était surtout constituée de cultivateur 21,2% et femme au foyer dans 24,7%
des cas.
• La plupart des patients provenaient d?une zone rurale soit (58%), contre 42% des cas en zone
urbaine.
• les sujets âgés hospitalisés pour PAB avaient beaucoup plus de comorbidités parmi lesquels le
tabagisme actif (64,7%) l?hypertension artérielle (42,6%) suivies de la BPCO (40%).
• Dans notre étude, les signes cliniques habituels des PAB ont été la èvre, la toux, les douleurs thoraciques,
la dyspnée d?e ort, d’autres signes de lutte respiratoire et un syndrome de condensation
pulmonaire clinique.
• Une symptomatologie similaire que celle retrouvée dans la littérature mais avec plus de signes
de gravités.
• le signe de gravité le plus fréquemment retrouvé c’est la tachypnée (FR>30/mn) avec 69,4% des
cas. Ce qui s’accorde avec la littérature .
• la pneumopathie serait l’une des premières manifestations du dé cit immunitaire ; elle ne modi e
pas le stade de l’infection par le VIH.
• L’aspect alvéolaire était le plus fréquemment observé dans notre série.
• Un syndrome interstitiel associé à un syndrome alvéolaire est retrouvé chez 30,6% des cas.
Dans la plupart des études, l’évolution radiologique chez le sujet âgé est souvent lente avec des
anomalies pouvant persister jusqu’à 12 semaines. • Une formule sanguine avec une leucocytose >15 000/μL ou une neutrophile >8 000/μL oriente
bien vers le diagnostic d’une pneumopathie bactérienne.
• La procalcitonine est considérée actuellement comme un indicateur plus spéci que de l’infection
bactérienne que la CRP.
-Dans notre étude, le taux de CRP a été élevé chez la moitié de nos malades mais aucun patient n?a
eu un dosage de la procalcitonine. • Notre étude nous a permis de révéler la rentabilité de l’examen
cytobactériologique des crachats. Cet examen nous a permis d’isoler le germe de Klebsiella
pneumoniae à 37,5% avec une fréquence élevée que celle retrouvée dans la littérature et cela nous
a amené à mieux adapter l’antibiothérapie selon l’antibiogramme. Ainsi, nous insistons sur l’importance
de pratiquer les examens bactériologiques chez la population de sujets âgés pour cibler
notre antibiothérapie et de réduire les résistances.
• Bien que la recherche bactériologique soit recommandée chez les sujets agées en particulier ayant
une pneumonie grave, elle ne doit pas retarder la mise en route du traitement.
• Amoxicilline + Acide clavulanique est l’antibiotique le plus fréquemment utilisé dans 88,6
• La mortalité rencontrée dans notre étude est de 38,8%, d’où la nécessité d’une unité de soins
intensifs dans le service de pneumologie.
• Nous avons constaté au cours de notre étude une association signi cative entre la mortalité et
certains facteurs risques tels que : le nombre de comorbidité, hypoxie, trouble de conscience et le
syndrome de condensation pulmonaire.