Etude des modalités de reprise végétative des arbres du chêne liège après incendie
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University of Tlemcen
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situés sous son écorce de liège. La reprise post-incendie à partir de ces bourgeons est un moyen efficace
d'adaptation des plantes. Dans cette étude, nous avons examiné les différents types de réponse de 644 arbres
après un feu de forêt survenu à l'été 2012, à l'automne 2013 pour évaluer les dommages causés par le feu, et au
printemps 2016 pour suivre l'évolution de la reprise végétative des couronnes des arbres survivants ainsi que la
croissance des rejets de souche des arbres morts après l'opération de coupe réalisée à l'automne 2014, dans la
région de Tlemcen. De plus, nous avons déterminé les variables influençant la probabilité de vitalité des arbres
à l'aide d'une régression logistique univariée et multivariée. La réponse dominante est la reprise de la cime (67,7
%), suivie de la mortalité des arbres (23,9 %) et de la repousse basale (8,4 %). La probabilité de vitalité des
arbres diminue avec l'augmentation de l'intensité du feu, associée à l'importance des blessures au tronc, à la
diminution de l'épaisseur de l'écorce et de la hauteur des arbres. Pour évaluer le taux de récupération environ
quatre ans après le feu, nous avons estimé le taux de reprise de 235 arbres à l'aide d'une régression logistique
binaire basée sur les arbres vigoureux (> 60 % de récupération de la cime) et les arbres dépérissant. Les résultats
ont montré que la probabilité d'un bon rétablissement sanitaire augmente avec la diminution de l'intensité du feu
sur le tronc, l'augmentation de l'épaisseur de l'écorce de liège et de la hauteur des arbres. Un minimum de trois
ans est nécessaire pour extraire le liège brûlé des arbres vigoureux. Cette étude met en évidence l'importance du
recépage traditionnel du tronc des chênes lièges gravement affectés par le feu pour obtenir de bons résultats en
termes d'amélioration de la viabilité des souches et de développement rapide des rejets (taux de survie des
souches satisfaisant de 70,48 %).
Mots-clés : feu de forêt, mortalité des a