Evaluation du risque infectieux en oncohématologie

Abstract

Objectif : En oncohématologie, l’hémopathie maligne et l’agressivité des traitements antinéoplasiques (chimiothérapie et ou thérapie ciblé et ou radiothérapie) augmentent le risque d’infections. Ces derniers représentent une cause majeure de morbidité et de mortalité. L’objectif de ce travail était d’en déterminer l’incidence au niveau de service d’hématologie du CHU et de centre de lutte contre le cancer de Tlemcen. Matériels et méthodes : nous avons réalisé une étude descriptive prospective, des épisodes infectieux survenus à la suite d’un traitement antinéoplasique chez 164 patients suivis pour une hémopathie maligne et âgés plus de 16 ans. Résultats :vingt trois pour cents des patients ont développés des infections .La porte d’entrée pulmonaire a été la plus fréquente (87% des cas). Le type de l’hémopathie maligne a une influence statistiquement significative sur la survenue de l’infection, ainsi 80 % des LAM ont présenté des infections pendant la période de l’étude. Le niveau socio-économique défavorable était corrélé à un risque statistiquement significatif d’infection .Pour le HDK, LMNH, LLC, MM, le taux de l’infection au cours du traitement de première ligne a été de 18,5% alors il a été plus élevé lors du traitement de deuxième ligne (35%).Les patients suivis en hospitalisation sont exposés beaucoup plus aux infections. L’incidence des décès par infection était de 16 %. Conclusion : la surveillance des infections nous permet d’instaurer et de déterminer les axes de prévention.