L’hyperprolactinémie induite par les antipsychotiques atypiques : Étude comparative selon le sexe au niveau du service de psychiatrie du CHU de Tlemcen
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L’hyperprolactinémie induite par les antipsychotiques atypiques : Étude comparative selon
le sexe au niveau du service de psychiatrie du CHU de Tlemcen.
Introduction :
L’objectif de notre travail est de déterminer la fréquence de l’hyperprolactinémie chez les
patients atteints de troubles psychotiques, traités par des antipsychotiques atypiques, et de la
comparer en fonction du sexe.
Méthode :
C’est une étude prospective à visée comparative, réalisée sur un échantillon de 30 patients
suivis au niveau du service de psychiatrie. Notre échantillon a été scindé en deux groupes,
le premier de sexe masculin, le deuxième de sexe féminin. Une comparaison entre les deux
groupes a été réalisée, concernant les caractéristiques sociodémographiques et cliniques.
Résultats :
33% des patientes atteintes de troubles psychotiques et traitées par des antipsychotiques de
seconde génération ont présenté une hyperprolactinémie contre 22% chez les patients de
sexe masculin.
Cette différence n’est pas confirmée statistiquement (p=0.045 pour les femmes contre
p=0.034 pour les hommes), ceci peut être attribuable à des biais d’échantillonnage ou à une
durée de temps insuffisante pour atteindre le seuil d’hyperprolactinémie.
Conclusion : Une surveillance biologique et clinique de ces patients semble nécessaire pour
éviter les conséquences d’une hyperprolactinémie à long terme.