La dernière nuit du rais entre la réalité et la fiction

Abstract

L’auteur est le porte-parole de sa société, il décrire la réalité telle quelle est, ce que R. Barthes confirme en disant que « l'écriture est un acte de solidarité historique, elle est une fonction : elle est le rapport entre la création et la société, elle est le langage littéraire transformé par sa destination sociale, elle est la forme saisie dans son intention humaine et liée aux grandes crises de l'histoire»1 Dans la littérature maghrébine l’algérien Yasmina Khadra est parmi les écrivains contemporains qui s’inspirent de la réalité, l’a décrit et la rapporte dans ses romans. La plupart de ses productions romanesques se basent sur la réalité et l’actualité. Il écrivit sur les évènements qui se déroulèrent en Algérie ainsi qu’au niveau mondial. Selon Yasmina Khadra « les écrivains sont des prophètes, des visionnaires, des sauveurs de l'espèce humaine. Ils n'interprètent pas le monde. Ils l'humanisent. J'ai toujours voulu être au service de ce dernier bastion contre l'animalité. Devenir l'un des phares qui bravent les opacités de l’égarement »2 Mais la fiction est toujours présente dans les productions romanesques, que cela soit dans les romans de Yasmina Khadra ou chez d’autres écrivains. Toutefois, il y’ lieu de préciser que l’auteur romanesque utilise son imagination pour créer l’évènement. L’auteur met au point un réalisme manipulé par le fictionnel. Il opère à une interaction où s’entremêle imaginaire et réalité : ils se soutiennent et se nourrissent même. Il rapporte l’histoire dans ses grands axes mais en change quelques faits. Et tous parait vraisemblable. Notre étude va se faire sur l’une des œuvres récentes de Yasmina Khadra publiée en 2015 et qui est La dernière nuit du Raïs . Un roman qui retrace les dernières heures de Mouammar Kadhafi avant d’être assassine par son peuple. Yasmina Khadra nous propose une œuvre qui jumelle entre la réalité historique et la fiction.