Hystérectomie par voie basse
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Depuis la première description complète, il y a plus d’un siècle, l’abord vaginal prend
une place de plus en plus importante en chirurgie gynécologique.
Notre travail consiste en une étude rétrospective de 247 dossiers d’HV colligés au
service de gynécologie obstétrique de l’EHS Tlemcen du 01/01/2012 au
31/10/2014.
Le profil de notre série est le suivant :
L’âge moyen de nos patientes est de 53 ans.
La parité moyenne est de 6 enfants.
Le statut génital objective une prédominance des femmes menopausées.
Les motifs d’hospitalisation les plus fréquents sont représentés par les
hémorragies gynécologiques et les prolapsus génitaux.
Les principales indications sont représentées par les utérus myomateux, les
prolapsus génitaux, les hyperplasies de l’endomètre et les dysplasies cervicales.
Sur le plan opératoire, l’HV a été réalisée selon la technique standard avec
annexectomie par voie basse unilatérale et bilatérale selon les cas; et recours dans
certains cas aux techniques de réduction du volume utérin.
Les difficultés opératoires rencontrées au cours de l’intervention sont en rapport avec
le volume utérin et la présence d’adhérences.
La durée moyenne du séjour post-opératoire est de 5,3 jours.
L’évolution à moyen et à long terme est globalement favorable.
S’il est un fait que l’HV est une intervention séduisante de part sa rapidité
d’exécution et le confort qu’elle apporte aussi bien au chirurgien qu’à la patiente, le
concept de « non laparotomie » ne doit pas devenir une obsession faisant reculer
l’hystérectomie abdominale, mais n’oublions pas que la chirurgie classique doit rester
la base de la formation du gynécologue en y associant une formation adéquate en
chirurgie vaginale et coelioscopique.