utilisation desremèdes non conventionnels dans le traitement traditionnel de la pthologie hémorröidaire à Tlemcen
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Les remèdes anti hémorroïdaires utilisés en Algérie sont très peu explorés, une étude ethno-pharmacologique a été
réalisée afin de recenser ces remèdes non conventionnels utilisés par les patients atteints de la pathologie
hémorroïdaire dans la wilaya de Tlemcen. Il s’agit d’une étude descriptive transversale, s'est étendue sur une durée
de six mois (De Juillet 2019 à Décembre 2019), intéressant 363 patients atteints des hémorroïdes. Les informations
recueillies à l'aide d’un questionnaire, ont été traitées et analysées par le logiciel IBM-SPSS. 83% des malades ont
recours aux remèdes non conventionnels, dont 43% utilisent des remèdes d’origine végétale, le reste des patients
utilisent des remèdes d’origine chimique (dentifrice), animale (miel d’abeille) et minérale (eau glacée). 52 espèces
végétales ont été inventoriées, appartenant à 32 familles botaniques différentes. Parmi lesquelles trois sont les plus
dominantes, Lamiacées, Astéracées, Apiacées. La plante la plus citée (65 fois) est l’ail, suivie par l’huile d’olive (43
fois), l’aubergine (26 fois), le marrube blanc (21 fois), huile de cade (14 fois), l’Inule visqueuse (12 fois), le cumin
et genévrier (9 fois) et noix de galle (8 fois). Les feuilles et les graines constituent les parties les plus utilisées et la
majorité de ces remèdes sont préparés sous forme de poudre ou de décoction. Ces résultats constituent une base de
données pour des recherches ultérieures visant à identifier les principes actifs permettant la formulation de nouveaux
médicaments anti-hémorroïdaires.