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Titre: Contribution à l’étude des rendements et des activités biologiques de l’huile essentielle Rosmarinus officinalis (Iklil) de la région de Mécheria
Auteur(s): KHALDOUN, Lila
MOUSSAOUI, Chaima
Mots-clés: Rosmarinus officinalis L., Huile essentielle, Activité antioxydant, DPPH, CI50, Pouvoir antifongique, Aromatogramme, CMI.
Date de publication: 29-jui-2022
Résumé: Dans le but de valoriser les plantes aromatiques d’Algérie, nous nous sommes intéressés dans ce mémoire à l’étude des rendements et des activités biologiques (antioxydante, antifongique) de l’huile essentielle d’une espèce végétale, à savoir : Rosmarinus officinalis poussant spontanément dans la région de Mécheria. Dans la première partie, nous avons prélevé 27 échantillons qui ont été soumis à une simple hydrodistillation et à une hydrodistillation avec un appareil de type Clevenger. Cette plante est riche en huile essentielle. Les teneurs obtenues sont très variables, allant de 0,7% à 2,49% pour le mois de novembre et de 1,30 à 2,76% pour le mois de mai. Ensuite, nous avons regroupé l’huile essentielle des différents échantillons de la même période pour avoir suffisamment d’huile essentielle et pouvoir effectuer les activités biologiques. Ainsi, nous avons constitué trois échantillons « communelle » (E1, E2 et E3). Nous avons également testés les activités biologiques de deux autres échantillons « communelle » : EC1 et EC2, provenant de la région de Béchar. La deuxième partie a été consacrée à l’étude des activités biologiques. Le pouvoir antioxydant a été évalué par la méthode de la réduction du radical DPPH. L’échantillon « communelle » E1, récolté en novembre s’est montré le plus actif, avec une CI50 de l’ordre de 14,48 ± 1,06 mg/ml, mais qui reste faible par rapport au composé de référence, l’acide ascorbique (CI50 = 0,02 ± 0,001 mg/ml). Enfin, nous avons testé l’activité antifongique de l’huile essentielle de trois échantillons par la méthode de diffusion sur disque et la méthode du contact directe en déterminant la concentration minimale inhibitrice, vis-à-vis de trois champignons filamenteux. Les résultats obtenus ont montré qu’Aspergillus fumigatus s’est avéré le plus sensible à l’huile essentielle du romarin des trois échantillons testés, avec des diamètres des zones d’inhibition variant de 39,0 et 47,3 mm, alors que Fusarium oxysporum s’est révélé très résistant à l’huile essentielle de l’échantillon E1, avec un diamètre de la zone d’inhibition de 6 mm. Par contre, nous avons noté une bonne sensibilité pour Aspergillus flavus vis-à-vis de l’huile essentielle de l’échantillon EC2 avec un diamètre de la zone d’inhibition de 15,3 mm. Concernant la méthode de contact direct en milieu gélosé, tous les échantillons testés se sont montrés actifs contre le champignon filamenteux : Aspergillus fumigatus, avec une CMI de l’ordre de 3 μl/ml. Cependant, cette sensibilité reste modérée. Mots clés : Rosmarinus officinalis L., Huile essentielle, Activité antioxydant, DPPH, CI50, Pouvoir antifongique, Aromatogramme, CMI.
URI/URL: http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/19823
Collection(s) :Master en Biologie

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