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Titre: De Perrault à Ben Jelloun : Croisement des voix
Auteur(s): BOUCHENAKI, Adila
KAZI AOUEL, Amina
Date de publication: 21-fév-2019
Résumé: Dans la perspective de notre thème de travail : « De Perrault à Ben Jelloun : croisement des voix » se rencontrent une polyphonie. Notre objectif serait donc de comprendre et de saisir les nuances d’une lecture et d’une relecture de deux écrivains représentatifs de leur époque à savoir Perrault et Ben Jelloun. Si nous avons opté pour cette trajectoire, c’est grâce à l’inspiration de quelques modules enseignés tout au long de notre cursus universitaire, le module de Comparatisme et intertextualité, entre autre. En effet, ce dernier a suscité en nous un esprit critique et un sens de la recherche sur les récits réécrits des contes de Charles Perrault et de Tahar Ben Jelloun dont il s’agit réellement d’une réécriture adaptée. Le conte transcrit à partir du XVIIème siècle devient objet littéraire. A ce nouveau produit, se greffe toujours des références culturelles plus ou moins conscientes (citation, imitation, transposition) issues d’autres époques, d’autres imaginaires. Alors que Charles Perrault introduisait les contes de fées occidentaux dans l’imaginaire universel, son contemporain Antoine Galland1faisait entrer les contes de fées orientaux dans l’imaginaire occidental. L’un comme l’autre fait rêver ses lecteurs. C’est le caractère universel et interculturel du conte. En revisitant les contes de Perrault et en les transformant, Tahar Ben Jelloun invite le lecteur dans le monde de la fiction pour lui parler de la réalité contemporaine. Dans son avant-propos ou il rend hommage à Charles Perrault, Tahar Ben Jelloun écrit : J’ai conservé la structure du conte original et me suis éloigné du texte. C’est cela qui m’a passionné : donner à un squelette une chair et un esprit venus d’une autre temporalité, un autre monde situé en une époque indéterminée mais qui nous concerne aujourd’hui d’une façon ou d’une autre»2 L’intitulé de notre corpus « Mes contes de Perrault», introduit dans la notion d’intertextualité qui, selon la terminologie de Gérard Genette se définit comme : « une relation de coprésence entre deux ou plusieurs textes, c’est-à-dire, eidétiquement et le plus souvent, par la présence effective d’un texte dans un autre »...
URI/URL: http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/14018
Collection(s) :Master en Français

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