Universalité de la voix dibienne entre métadiscours, représentations et quête du sens à travers Tlemcen ou les lieux de l’écriture, L’aube Ismaël, L’arbre à dires, Simorgh et Laëzza.

Abstract

Dans ses derniers écrits, plus précisément à partir du recueil textes-photos Tlemcen ou les lieux de l’écriture paru en 1994, Mohammed Dib opère un véritable retour sur lui-même, nous livrant à travers tout un ensemble réflexif différentes expériences de vie dans leur interrelation avec son parcours d’écrivain, et marquant ainsi le tracé d’une quête du Sens du monde qui fait du regard le plus singulier, le plus particularisant le lieu d’une réflexion très large, très ouverte sur le rapport de l’homme au monde. C’est ce « discours sur Soi » qui fait l’objet de notre réflexion dans cette thèse de doctorat. En partant de quelques textes pris à titre d’exemplier et choisis dans des oeuvres comme celle précitée mais aussi dans L’Arbre à dires, Simorgh, Laëzza ou encore L’Aube Ismaël, nous nous interrogerons le pouvoir du métadiscours à nous faire entendre l’intimité la plus profonde, la constitution de Soi et l’universalité de Mohammed Dib. L’objectif de notre travail est d’analyser le métadiscours dibien et de dégager le processus représentationnel qui sème un ensemble d’indice favorable à l’élaboration d’un tracé de la quête du sens chez notre auteur.