L’affirmation de la liaison entre les remparts de Mansourah et Bab El Khemis

Abstract

Au fil des siècles, les murs d’enceintes et les portes monumentales rythment la fortification des villes historiques afin de s’abriter et de s’approprier le territoire. Néanmoins, les villes d’aujourd’hui sont peu nombreuse à avoir garder leur système défensif intact. Pour la plupart, ayant perdu leur fonction défensive et entravant leur développement, elle se sont vu détruire une partie de leurs murailles. Les interventions successives dû aux différentes strates historiques qu’a connu la ville de Tlemcen au fil de sa croissance ont conduit à la modification et la destruction de nombreux éléments du patrimoine urbain et défensif de chacune des civilisations qui ont un jour occupé la ville. Cependant, bien que Tlemcen ait connu de nombreux bouleversement, les vestiges de ses murailles et de ses portes servent encore de repère pour identifier les différentes limites de son ancienne cité fortifiée. Notre recherche concerne cette zone du péricentre qui englobe les vestiges de Bab El Khemis, les remparts de Mansourah et les ruines Zianides qui souffrent de rupture, de délaissement des legs patrimoniaux, et des problémes d’attractivité. Face à cette insensibilité, notre but est d’élaborer une stratégie d’intervention générale visant à remédier à ces dysfonctionnements à travers diverses actions, ensuite aboutir avec une intervention architecturale spécifique qui est le centre de culture et de loisir.