Etude des activités antimicrobienne et oydt des huiles essentielles et des composés piq. ce Pistacia !entiscis, Pistacia at!antFca et inuic '»sco.w d la réyion de ilencen
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Dans le cadre de recherches sur les antibiotiques et les antioxydants naturels, il s'est
révélé nécessaire de valoriser certains composés de métabolites secondaires chez les plantes
médicinales.
Pour cela, la présente étude porte sur l'évaluation des activités antimicrobienne et
antioxydante des huiles essentielles et des flavonoïdes de trois plantes, Pistacia lentiscus,
J'içtacia allanhica et Jiinla i'iscosa. utilisées par une grande popularité en Algérie pour ses
propriétés thérapeutiques.
L'extraction par hydrodistillation des feuilles de Pislacia lenliscus des deux stations
(Oum El Alou et Gha.zaouet) nous donne une teneur en huile essentielle ayant un rendement
élevé de 0.0731% (station de Ghazaouet) par rapport à celle d'Oum El Mou qui est de l'ordre
de 0.0187%. Tandis que l'entraînement à la vapeur d'eau, nous a révélé que la teneur en huile
essentielle d'Oum E! Mou est plus ou moins supérieure à celle de Mn Fezza, nous obtenons
respectivement 0.076% et 0.055%.
L'analyse par CPGIRMN C 13 des huiles essentielles de Pislacia lentiscus obtenues par
entraînement à la vapeur d'eau, nous a séparé 15 composes dans la station de Mn Fezza et 16
composés dans la station d'Oum El Mou. La même analyse des huiles essentielles extraites
par hydrodistillation, nous a permet de mettre en évidence 13 et 21 composés dans les deux
stations de Ghazaouet et Oum Et Mou respectivement. Nous obtenons ainsi 4 chimiotypes qui
sont a-pinène (41%), myrcène (33%), limonène (25,5%) et D-germacrène (13,1%).
En ce qui concerne Pjstacia atiantica, la teneur en huile essentielle obtenue par
entraînement à la vapeur d'eau est faible de l'ordre de 0,020%, nous avons identifié 27
composés dont le chimiotype est le 3-cazyophyllène (12,1%).
Pour Inula viscosa, le rendement est aussi faible, il est de l'ordre de 0,0 195%.
La teneur en composés phénoliques est élevée chez la plante Pistacia lentiscus et est de
l'ordre de 12,64% par rapport à Pisiacia atlant.ica (8,11%) et à Inula viscosa (10,91%).
L'identification des composés phénoliques par chromatographie sur couche mince nous
a révélé deux acides phénoliques qui sont: l'acide gallique et l'acide p-coumarique dans les
feuilles des espèces du genre Pislacia. Un flavonol qui est k myncétine reste présent dans
les feuilles du Pistacia leniiscus et absent dans les feuilles de Pisiacia at1antica D'autres
flavonoïdes comme la reine, myricétine, résorcinol et pyrocatéchol sont mis en évidence
dans les feuilles d'Inula viscosa.
Les activités biologiques (antifongique et antibactérienne) des huiles essentielles des
trois plantes étudiées sont plus actives que celles des extraits bruts des composés
phénoliques.
Les huiles essentielles de nos plantes présentent une activité considérable du piégeage
du radical DPPH. Alors que les extraits bruts des composés phénoliques possèdent un
pouvoir de réduction de fer élevé, un piégeage des radicaux superoxydes plus ou moins faible
et une forte inhibition du radical DPPH'.
Mots clés : Pisiacia lentiscus ; Pistacia atiantica ; Inula viscosa; Huiles essentielles;
Chromatographie en phase gazeuse (CPG); Spectroscopie de résonance
magnétique nucléaire du carbone 13 (RMN C'3) ; Composés phénoliques;
Flavonoïdes ; Activité antimicrobienne; Activité antioxydante.