Les espaces thérapeutiques et la nature : Recherche sur les espaces à but thérapeutique, entre nature et verdure dans le bâtiment. Cas d’études : Centre de lutte contre la toxicomanie à Tlemcen
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La prise en charge du nombre croissant de toxicomanes est un défi qui doit être pris très au
sérieux. Il faut savoir que le champ de consommation des drogues est en évolution constante
en dépit de tous ces dangers sur la santé. Selon l’OMS, environ 5.60% de la population
mondiale âgée entre 15 et 64 ans ont déjà consommé la drogue au moins une fois au cours de
l’année 2016, dont 16% sont mortes suite à l’usage illicite de cette dernière. En Algérie plus
particulièrement, le nombre de jeunes-adultes consommant des stupéfiants et/ou des
substances psychotropes a augmenté de 39% entre 2016 et 2019.
Il devient alors important de fournir des structures permettant la réhabilitation de ces
personnes. L’espace devient alors un outil thérapeutique capable de stimuler ce processus, qui
peut s’avérer parfois très long. Ceci est d'autant plus vrai qu'il a été prouvé que l’intégration
des espaces verts dans les centres de toxicomanie a un effet thérapeutique sur les patients.
À ce titre, Tlemcen est une ville qui est confrontée aux mêmes maux sociaux que n’importe
quelle métropole. Le besoin donc d’une structure pour prendre en charge les personnes ayant
des dépendances, est de plus en plus pressant. Ainsi, un centre de lutte contre la toxicomanie à
Tlemcen, avec une conception basée sur l’intégration de la nature et les nouvelles
technologies, améliorera la prise en charge des toxicomanes en assurant de meilleures
conditions pour leurs rétablissements physiques et psychologiques, et ceci afin que chaque
patient puisse jouer pleinement un rôle actif et productif dans la société.