Contribution du courant institutionnel à l’analyse des économies rentières Cas de l’Algérie
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University of Tlemcen
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Intuitivement, on s’attend à ce qu’une économie richement dotée en ressources naturelles croît plus rapidement qu’une économie dépourvue de ces richesses, toutes choses égales par railleurs. Dans ce sens, les ressources naturelles devraient être considérées comme une bénédiction du moment où elles permettent l’accès facile à un input. Or plusieurs études empiriques ont confirmé l’hypothèse de la malédiction des ressources où les pays riches en ressources naturelles ont tendance à avoir des taux de croissance plus faibles que les autres. Les institutions se proposent comme facteur explicatif à certains cas ou la relation ressource-croissance n’est pas vérifiée. En effet, Il est depuis longtemps reconnu que la performance économique d’un pays dépend dans une large mesure de la qualité des institutions. Dans ce sens, une faible qualité institutionnelle engendrerait une faible performance économique et par là, la persistance du caractère rentier du régime d’accumulation des pays riches en ressources naturelles. L’objet de notre étude est de vérifier la relation rente-institutions et la relation institutions-performance économique afin d’essayer de comprendre pourquoi après plusieurs tentatives de réformes l’économie algérienne est toujours une économie rentière.