Les échinides néogènes de l’Oranie (Algérie Nord-occidentale) : Révision de la systématique et signification paléoécologique

Abstract

L’essentiel des travaux sur les échinides de l’Oranie, remontent à la fin du XIXe siècle et début du XXe siècle notamment avec les travaux de Pomel, (1885-1887) et de Cotteau Peron et Gauthier, (1891) depuis lors aucune révision n’a été entreprise. De nouvelles récoltes à travers les affleurements néogènes de ce vaste territoire parfois même au sein des localités types citées par les anciens auteurs ont permis d’entreprendre de nouvelles études de cette faune assez exceptionnelle composée de 39 espèces appartenant à 16 genres et 10 familles. Grace aux méthodes d’études, comme l’architecture des plaques de la face orale, les mesures biométriques des spécimens ainsi que l’utilisation de l’analyse morpho-fonctionnels par laquelle la révision taxonomique de ce groupe d’organismes a été optimale permettant le transfert de certains espèces comme Spatangus saheliensis et Spatangus tesselatus au genre Sardospatangus, et la restitution de Schizobrissus mauritanicus comme espèce type du genre, de corriger certain caractères comme le nombre de pores génitaux du disque apical chez Opisaster insignis de quatre au lieu de deux comme évoqué par son auteur, il est de même pour l’Amphiope depressa dont le disque apicale compte quatre pores génitaux au lieu de cinq.