CONTRIBUTION A L’ETUDE DE L’EVOLUTION DE LA PLUVIOMETRIE EN ALGERIE. « CAS DE L’EXTREME EST ALGERIEN »
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Les questions de la variabilité et le changement des précipitations
préoccupent les scientifiques et les décideurs politiques depuis long temps
en raison de leurs conséquences immédiates et durables sur
l'environnement. A cet effet, nous avons essayé de comprendre la
variabilité spatio-temporelle des précipitations à l'échelle annuelles,
saisonnières et journalières en utilisant un ensemble des indicateurs
pluviométriques élaborés en mettant l'accent sur la résolution journalière
des précipitations qui explique également la distribution des précipitations
extrême, réparties sur 33 stations pluviométriques, et couvrant les trois
bassins versants situé dans le NORD-EST algérien (bassins de la Seybouse,
du côtiers constantinois-est et centre). Cette recherche est principalement
axée sur la période 1970-2010 soit 41 ans.
L’irrégularité et l’agressivité des précipitations sont évaluées par les indices
de la concentration des précipitations journalières (CI), mensuelles (PCI) et
de l’indice de Fournier modifié (MFI).
Nous avons également utilisé un ensemble des indices des précipitations
extrêmes basé sur des données journalières maillées avec une résolution
spatiale de 1x1 km, qui nous fournie une information diversifiée concernant
la caractérisation actuelle de l’ampleur (PRCPTOT), intensité des
précipitations (SDII), des fréquences (R10mm, R20mm), la longueur des
séquences sèches (CDD), et humides (CWD) et l’occurrence des
précipitations extrêmes (Rx1, Rx5, R95p, R99p).
La possibilité de détection du changement dans la hausse ou à la baisse de
ces indicateurs est vérifié par le test Mann-Kendall qui est recommandé par
l'Organisation météorologique mondiale (ONM).
Pour cela, nous avons en premier temps appliqué le processus de la
reconstruction des données manquantes et le maillage basé sur l'approche
de création de valeurs de références (RV)en utilisant les modèles linéaires
généralisés (GLM), en se basant sur les information disponibles des
précipitations dans les 10 stations voisines les plus proches comme variable
dépendante pour chaque jour et chaque lieu, et les informations
géographiques de chaque station (latitude, longitude et altitude) comme
xiv
variables indépendantes, qui nous permettons de faire un contrôle complet
de la qualité des données d'origine tout en signalant et en supprimant les
valeurs suspectes qui ne correspondent pas à la distribution naturelle des
précipitations journalière, ensuite de remplir les valeurs manquantes dans
chaque série de l'ensemble de données précédemment nettoyé. En fin,
création d’un ensemble de donnée quadrillée de 1*1km avec une résolution
journalière dans les nouveaux emplacements en fonction de leur latitude,
longitude et altitude. Nous avons utilisé la phase finale du maillage dans
l’évaluation des précipitations extrêmes et leurs tendances en raison d’un
certain nombre d'avantages par rapport aux ensembles de données
d'observation irrégulières.
Les résultats montrent que la concentration des précipitations journalières
est sensiblement plus élevée dans les endroits où la quantité de
précipitations totales est faible et ces zones de forte concentration de
précipitation ont tendance à augmenter.
La saisonnalité et l'agressivité des précipitations sont élevées dans les
parties EST et OUEST de la région d'étude, alors qu'une distribution
moyennement saisonnière avec une faible agressivité se retrouve au SUD de
la zone d'étude.
Au vu des résultats obtenus des précipitations extrêmes journalières, un
gradient général croissant des indices de précipitations extrêmes du SUD
vers le NORD est noté, en particulier sur le littoral et dans les régions de
haute altitude. Elles sont devenues plus extrêmes en termes d'intensité et
de fréquence dans une proportion du NORD-EST de l'Algérie au cours de la
période d'étude, avec des tendances cohérentes vers des conditions plus
humides pour tous les indices sauf l’indice des nombres des jours secs
consécutifs (CDD), bien qu'elles ne soient pas statistiquement significatives
dans toute la région d'étude.