Incidence-de-la-qualite-des-glands-sur-la regeneration-du-chene-liege-Quercus-suber-L Cas-des-forets-oranaises-Algérie
Loading...
Date
Authors
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
University of Tlemcen
Abstract
incidence de la qualité des glands sur la régénération du chêne-liège (Quercus suber L.) : Cas des forêts
oranaises (Algérie).
Résumé : L’incidence de la déprédation des glands du chêne-liège par les insectes sur le comportement
morphologique et physiologique des semis a été étudiée dans une subéraie de montagne au Nord-Ouest algérien
(Hafir-Zarieffet). L’indice d’abondance de la glandée a montré que 50 % des chênes-liège alternent les glandées
abondantes avec les glandées moyennes, 35 % alternent les glandées nulles avec les glandées faibles et 30 %
alternent les glandées nulles avec les glandées très faibles. Les glands ont des tailles et des formes distinctes
allant de la forme arrondie sphérique à la forme sub-cylindrique. La prédation des insectes est aléatoire, il n’y a
pas de préférence dimensionnelle des glands. L’évaluation de l’infestation dévoile que les glands des arbres de
Hafir sont moins infestés (32 %) que ceux de Zarieffet (45,24 %) par Cydia fagiglandana, alors que Curculio
elephas dévoile des taux presque similaires (21 %). Pour les lots des sols, ceux de Zarieffet sont
remarquablement infestés par Curculio elephas (58 %) et à peine 11 % par Cydia fagiglandana. Ceux de Hafir
présentent une infestation moyenne pour les deux insectes (45 à 50 %). Pour l'ensemble des glands étudiés, la
dispersion moyenne de la déprédation des glands par arbre est de 29,51 %. Son incidence sur le recrutement des
semis est faible (7 %) pour les faiblement endommagés et sérieuse (60 % de réduction) pour les fortement
endommagés. Elle a considérablement réduit la vitesse de croissance des paramètres morphologiques des semis
en fonction de l’intensité de l’infestation. L’effet de l’infestation est significatif également pour les paramètres
biochimiques. L’accumulation de la proline est bien marquée au niveau des tiges, suivie par des teneurs
moindres au niveau des feuilles de la deuxième vague de croissance. Pour les sucres solubles, les teneurs les plus
élevées s’accumulent au niveau des feuilles de la deuxième vague de croissance.