PATRIMOINE COLONIAL BATI CAS DE LA REQUALIFICATION DE LA RUE BAB AZOUN

Abstract

Le travail de cette recherche que nous proposons essaie de mettre un phare sur la problématique de l’héritage colonial en Algérie. En effet, Le patrimoine national, notamment le colonial, se trouve exposé des multiples controverses et révèle un constat mitigé. Il témoigne de sa richesse et de son ampleur. Cependant, il met en relief la complexité de sa prise en charge ainsi que les moyens conséquents qu’il faudrait mettre en oeuvre en vue de sa préservation. Et donc, une opération de requalification urbaine et de réhabilitation réclament une pensée spécifique dans ce domaine, dont elle peut constituer un mécanisme de techniques adaptées aux exigences du site afin d’entretenir son authenticité. En outre, L’héritage bâti légué par la colonisation a constitué la base d’un nouveau cadre de vie de la Société. Celui-ci constitue dans nos jours une part significatif de la mémoire, un héritage imposant de par son authenticité ainsi ses valeurs émis. Le patrimoine comme donnée de Continuité et procédé de compromis entre le passé et l’avenir, fixe les repères de la civilisation de demain. Lors de son indépendance politique, l’Algérie a opté pour des choix en faveur d’une culture arabo-musulmane destinée à être le fondement de la société de demain ; des choix inspirés surtout par une détermination de réintégrer ou de récupérer l’Islam. Une des fortes raisons responsables d’un oubli conscient de l’héritage colonial. C’est pour cela, que cette question demeure encore immature notamment en ce qui concerne la production architecturale et urbaine de la période coloniale ; un héritage mal aimé et pourtant c’est une histoire qu’on ne peut nier ; un passé qui n’est pas le sien mais une histoire qui se lit sur les pierres et sur l’espace urbain.