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Titre: الأعياد القروسيطية في الغرب الإسلامي مقاربة أنثروبولوجية
Auteur(s): ROSTANE, Rachida
Date de publication: 22-jui-2014
Collection/Numéro: 2013;
Résumé: Notre travail ouvre sa première page sur la question méthodologique. L’approche anthropologique a pour finalité de définir la nature de la fête afin d’approcher les lois universelles de l’esprit humain et l’approche philosophique est de critiquer l’ordre inscrit par la fête médiévale en occident musulman ou de le légitimer en réfléchissant sur le sujet de l’homme et de sa conscience d’homme mais aussi pour s’ouvrir sur l’objectivité en un mot sur l’universel et le monde des civilisations.L’homme social et l’homme naturel est pourtant à la fois une vérité philosophique et une réalité anthropologique. L’invitation à voyager à travers des rites liés au rite d’Abraham et à son essence va au-delà de sa formulation historienne et sociale, analysé au niveau prosaïque des pratiques quotidiennes. Derrière l’étude des moments festifs institués par la religion musulmane légitimés par un héritage sunnique se profile un monde des célébrations des fêtes saisonnières,non canonisées qui relèvent du paganisme ancien en se greffant sur un modèle musulman et de s’inclure dans des pratiques rendues licites par les théologiens du monde musulman. Si la dynamique du principe de prévention et de protection activela dimension symbolique des rites agraires hérités du rituel de Yanayer ou de la ‘Ansra ou deMihrajanquis'est développée corrélativement au sentiment de culpabilité fondant l'émergence d'un tribunal intérieur qui jugera de la non pratique des rites primitifs afin de se déculpabiliser de tout ce qui peut altérer le bien de la communauté. Le concept de réclusion relativise la notion d'individu en tant qu'expression circonstancielle d'un espace-temps constitutif d'un certain ordre social institué par la périodicité des fêtes. Comment donc les anciens voyaient-ils la célébration de la fête que l’Islam a canonisé et que nous avons théorisé? De quoi le pressentaient-ils révélateur d’une théorie scientifique ? Nous découvrons alors que les fêtes musulmanes de tout temps sont d’origine religieuse et qu’elles sont fondées sur le double langage contradictoire du non canonisé et du sacré. Porteuses d'un prestige susceptible de compenser la faible estime de soi dont fait généralement preuve le croyant, les fêtes réhabilitent un certain univers sacré, ce qui devrait favoriser le respect mutuel des différences à travers l’héritage des autres croyances judaïques, christiques, mazdéiques héritées à leur tour des Summers et des Assers et des premières civilisations puisque paradoxalement elles tirent toutes leur fondement d’une origine religieuse que l’Islam respecte d’où une mise en garde de la substitution des fêtes à une vacance que la modernité et la surmodernité d’un Occident occidental a délaissé au profit d’un mode nouveau de rupture avec le quotidien, une pratique individualiste éloignée de toute individuation .
URI/URL: http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/5735
Collection(s) :Doctorat en Culture Populaire

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