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Titre: Evaluation de la qualité de vie des patients schizophrènes suivis au service de psychiatrie CHU Tlemcen
Auteur(s): MEFTAH, Mohammed Amine
MANSOURI, Mohammed Amine
Date de publication: 2013
Résumé: L'objectif principal de tout système de santé est bien d'améliorer la qualité de vie de la population et de ce fait, la pertinence et la validité des indicateurs traditionnels ont fait l'objet de nombreuses critiques au cours de ces dernières années. L'enjeu est d'essayer de réduire l'écart entre les aspirations d'un patient et son vécu, et ceci dépend largement de ses expériences passées, de son style de vie, de sa culture et de ses ambitions. Cet écart peut être réduit par la prise en charge d'une maladie ou par un ajustement approprié tics attentes du patient grâce à une information donnée sur son état et ses possibilités futures, ce qui ne va pas sans poser, des problèmes éthiques. Les échelles d'incapacité mettent l'accent sur l'état fonctionnel. Les mesures d'état de santé et de qualité de vie ont justement reconnu le caractère multidimensionnelle de la santé mais le choix des dimensions et les valeurs qui leur sont affectées sont habituellement imposés au patient el ne relèvent pas d'une décision individuelle. En fait, une bonne mesure de qualité de vie liée à la santé devrait être capable de décrire de façon chiffrée les conséquences d'une affection sur les aspects de vie que le patient considère La qualité de vie est définie de façon multidimensionnelle, comme un état de bien-être physique, mental, social, intégrant différents domaines tels que la santé, la famille, le travail, l'éducation, l'estime de soi et les relations avec les autres. Actuellement, la réintégration sociale et ainsi la qualité de vie apparaissent comme une préoccupation majeure dans la prise en charge des patients schizophrènes. Les déficits cognitifs associés à la schizophrénie ont des répercussions sur le fonctionnement psychosocial qui se trouve restreint et rendent difficile l'évaluation de leur qualité de vie. Ainsi,on ne peut adopter cette démarche qu'en s'appuyant sur Ici partie saine du sujet. L'apparition des neuroleptiques a constitué une « révolution» dans la psychiatrie, bans ce contexte, l'avènement des nouveaux neuroleptiques atypiques semble constituer un espoir considérable d'amélioration de ce concept fondamental de la vie de tout un chacun. bans l'optique d'une étude longitudinale, il parait intéressant d'envisager d'effectuer une nouvelle évaluation à 6 mois ou 1 an pour objectiver le maintien ou non de la différence constatée voire son augmentation. Ces résultats confirment et précisent les données de la littérature concernant la sévérité du handicap psychique dans la schizophrénie. Ce dernier intervient à plusieurs niveaux au niveau du fonctionnement cognitif et affectif, au niveau du fonctionnement dans la communauté, et au niveau subjectif tel que le montrent les évaluations en vie quotidienne. Ainsi, les données obtenues en vie quotidienne placent la santé au premier rang des préoccupations les plus fréquentes. Elles mettent surtout en exergue l'insatisfaction majeure que représentent les relations interpersonnelles, qui apparaissent comme un domaine où les sujets expérimentent de manière particulièrement négative le handicap psychique, et ce de manière fréquente dans leur vie quotidienne. Cette étude souligne la complémentarité des mesures de fréquence et d'intensité pour investiguer le handicap psychique du point de vue subjectif et mieux cerner les difficultés dont les individus font réellement l'expérience au jour le jour.
URI/URL: http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/4596
Collection(s) :Rapport du Stage Médecine

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