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Titre: Approche Anthropo-biologique de la consanguinité sur les paramètres de fitness et de morbidité dans la population de Oulhaça dans l’Ouest Algérien
Auteur(s): SIDI YAKHLEF, Adel
Mots-clés: Oulhaça
Consanguinité
parenté
socio-anthropologie
tradition
santé publique
mortalité néonatale
maladies
fertilité
Date de publication: 2012
Résumé: Le mariage consanguin est une pratique matrimoniale qui reste très répandu en Algérie et dans le monde arabe et islamique, où les traditions et les motivations d'ordre social, culturel et économique, ont le plus souvent orienté les candidats au mariage vers un choix matrimonial à l'intérieur de la famille. Le mariage endogame peut également entrainer des méfaits biologiques sur les descendants. En effet, la consanguinité augmente la fréquence des homozygotes dans la population et de là le risque d’atteintes morbides. Pour mieux comprendre la situation sociale de cette pratique, ses principaux déterminants ainsi que ses retombées sur le profile de santé de la population, nous avons mené une étude sur 260 couples pris au hasard de la population rurale de Oulhaça dans l’Ouest Algérien, qui ont été soumis à un questionnaire comportant des paramètres socio-anthropologiques et biologiques. L’analyse des données concernant les corrélats sociaux a révélé que plusieurs facteurs économiques, socio-culturels et démographiques semblent associés au choix de ce type de mariage, tel que le statut socioéconomique, le niveau bas d’éducation en particulier chez les femmes, l’âge précoce de mariage, le type d’habitat et le degré d’implication des parents dans le choix des futurs époux. L’impacte de la consanguinité sur la santé, notamment sur les paramètres de reproduction dans notre population, avère être d’une importance indéniable, particulièrement sur la fertilité chez les femmes et la mortalité néonatale. Les résultats révèlent également que la consanguinité semble impliquée dans le risque d’apparition de certaines affections de santé, tel que le diabète insulinodépendant, le cancer et les retards mentaux. Nos résultats ont mis en évidence que l’endogamie en général, reste une pratique sociale privilégiée dans la population de Oulhaça, et ne peut être comprise qu’à la lumière d’un jumelage entre la biologie et la culture.
URI/URL: http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/2267
Collection(s) :Doctorat en Culture Populaire

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