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Titre: les cancers urogénitaux (étude statistique aôut 2019 - novembre 2021)
Auteur(s): boutchiche, saliha
hamidou, hichem redha
massoum, hichem
gourari, oussama
Date de publication: 2022
Résumé: Durant la période allant du 1er aout 2019 au 30 novembre 2021, le service de chirurgie urologique du CHU Tlemcen a pris en charge 162 cas de cancer urogénital. Les cancers urologiques, au nombre de 140 cas, sont à prédominance masculine avec un sex-ratio de six hommes pour une femme et un pic de fréquence entre 60 et 70 ans. Les cancers génitaux masculins, au nombre de 22 cas, présentent un pic de fréquence entre 30 et 40 ans pour le cancer du testicule et entre 70 et 80 ans pour le cancer de la prostate. Parmi les antécédents personnels, les maladies cardio-vasculaires prédominent, et ils sont retrouvées dans 23,33 % des cas, dont 15,42 % sont représentés par l’HTA. L’hématurie constitue le motif de consultation le plus révélateur, avec un pourcentage de 61,11 %, du fait de son caractère fort discriminant. Concernant les examens complémentaires, l’échographie abdomino-pelvienne est très fréquemment réalisée, avec un pourcentage de 46,3 %. La résection transurétrale de la vessie est l’intervention la plus fréquemment réalisée avec un pourcentage de 73,46 %. Parmi les types histologiques des cancers urogénitaux, le carcinome urothélial de la vessie est le plus fréquent, retrouvé dans 66,7 % des cas. Le cancer du rein, représente 6,79 % de tous les cas, et ils sont dans 45,45 % des cas de stade tumoral pT1 et de grade III nucléolaire de Fuhrmann, avec une prédominance du carcinome à cellules claires. Le cancer des voies excrétrices urinaires supérieurs, reste rare, avec un pourcentage de 3,7 % des cas, principalement de type urothélial. Le cancer de la vessie est le plus fréquent, avec un pourcentage de 75,93 % des cas, il est de stade tumoral pTa dans 36,59 % des cas, et pT1 dans 38,21 % des cas. Le cancer de la prostate, représente 9,26 % des cas, il s’agit d’un adénocarcinome dans tous les cas, avec un grade ISUP 4 dans 53,33 % des cas. Le cancer du testicule, relativement rare, retrouvé dans 4,32 % des cas, les types histologiques sont équitablement répartis entre les tumeurs germinales. La prévention doit rester une préoccupation majeure, pour réduire l’incidence de ces cancers urogénitaux, il faut agir d’avantage sur les facteurs de risque tel que le tabagisme, la surveillance des professions exposées et l’utilisation des moyens de protection adéquats et ceci pour espérer diminuer l’incidence remarquable et le caractère agressif et parfois mutilant de ces pathologies. La prévention repose sur l’amélioration du mode de vie, la sensibilisation contre les facteurs de risque. Aussi développer les techniques de dépistage, telle que le développement des techniques de biologie moléculaire, du codage génétique et des marqueurs tumoraux, pour un dépistage précoce des sujets à risques. Avec une précocité de diagnostic et une prise en charge adéquate, le taux de récidive est diminué et les chances de guérison augmentent. Surveillance des malades et utiliser tous les moyens pour éviter l’évolution vers la récidive et / ou l’infiltration.
URI/URL: http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/20719
Collection(s) :Rapport du Stage Médecine

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