Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : http://dspace1.univ-tlemcen.dz/handle/112/19881
Titre: instauration d'un système de pharmacovigilance et création d'un outil d'aide à la décision au sein du CHU Tlemcen
Auteur(s): saighi bouaouina, mohammed el amine
seriari, fouad
Date de publication: 6-oct-2021
Résumé: L’iatrogénie médicamenteuse est un problème majeur de santé publique qui peut être prévenue, en bonne partie, par un système de pharmacovigilance efficace et performant avec l’implication de l’ensemble du personnel soignant. L’Algérie fait partie des pays du Maghreb qui déclare le peu de cas d’EI auprès d’UPSALA, et notre étude a voulu faire le point pour comprendre les raisons de ces faits et identifier les points d’améliorations des déclarations d’effets indésirables par des professionnels de santé sans qui la pharmacovigilance ne peut pas exister. Notre étude a un double objectif, le premier est de faire un état des lieux sur les effets indésirables et leur notification et le second est de trouver une méthode propre aux personnels soignants du CHU Tlemcen pour augmenter le nombre de notifications. Les services des UMC, d’hématologie clinique, de néphrologie et de psychiatrie ont été les lieux de notre travail de janvier à aout 2021.Nous avons commencé par exposer une présentation dans laquelle nous avons expliqué les tenants et les aboutissants de la PV vis-à-vis de la sécurisation du parcours de soins des patients. Puis un questionnaire a été soumis aux soignants afin de faire un état des lieux sur leurs connaissances théoriques et pratiques de la PV et qu’ils proposent une méthode de notification simple à implémenter dans leur service. Une majorité des soignants enquêtés, soit 95.56 %, ont rencontré au minimum une fois au cours de leur carrière un effet indésirable médicamenteux alors que 40% d’entre eux n’ont jamais déclaré l’EI observé. Et parmi ceux qui déclaraient il n’y avait que 2.63% qui faisaient des notifications complètes transmises au CNPM et ce que pour les EI connus. Aussi, une minorité de ces soignants, soit 15.19 %, savaient qu’il fallait déclarer tous les EI, connus et inconnus comme le stipule la définition de la PV. Pour la plupart des soignants, le manque de temps et de motivations empêchent l’implication et le développement de la PV au CHU. Plus de la moitié (54.55 %) des soignants ont choisi la méthode classique de dépôt d’un registre de déclarations simplifiés d’effets et d’évènements indésirables déposé auprès de leur pharmacie. En conclusion, il va falloir former et sensibiliser le personnel soignant sur la PV et sa méthodologie ainsi qu’une réglementation plus claire qui créerait des référents qui ne s’occupent que de cette activité médicale au sein d’un CHU pour gérer le registre des déclarations mis en place lors de notre étude.
URI/URL: http://dspace.univ-tlemcen.dz/handle/112/19881
Collection(s) :Rapport du Stage Pharmacie

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