la prise en charge du syndrome coronarien aigue au niveau du CHU Tlemcen

Abstract

Le syndrome coronarien aigu est un grand problème de santé publique de par sa fréquence et sa gravité. Il est l’objet de recommandations bien codifiéesrégulièrement émises par les sociétés savantes internationales et suivi dans la prise en charge des patients hospitalisés dans le service de cardiologie. Ce travail nous a permis à la fois de décrire et de comparer les caractéristiques d’un échantillon de sujets atteints de syndrome coronarien aigu dans la Wilaya du Tlemcen. Ces informations nous ont permis de procéder à une analyse critique de la prise en charge dans le but de servir de support à des actions d’amélioration et à des travaux complémentaires. Dans ce contexte, notre étude a relevé certains facteurs de risque modifiables tels que le tabagisme, l’hypertension artérielle et le diabète, qui ont une forte prévalence chez les patients coronariens dans la région. La proportion d’hommes concernés apparait légèrement plus élevée. Ce travail a pu mettre l’accent sur les moyens de prise en charge du syndrome coronarien aigu au CHU de Tlemcen et des difficultés de la prévention aussi bien primaire que secondaire de ce fléau La prise en charge du SCA présente toujours des défaillances concernant l’adhésion aux recommandations internationales, notamment en ce qui concerne la thrombolyse en pré hospitalière et l’application de techniques de revascularisation (angioplastie primaire) au niveau des urgences. Il faudra agir par : - Informer, éduquer la population concernant les facteurs de risque cardiovasculaires. - Etablir un réseau entre les hôpitaux régionaux et les centres disposant des moyens de revascularisation. - promouvoir la thrombolyse pré hospitalière Nous estimons qu’il faudrait mobiliser encore plus de moyens humains et logistiques, dans le cadre d’une approche globale et multidisciplinaire. Et ce, à travers la mise en place de plateau technique adéquat et d’ambulances médicalisées permettant une thrombolyse en pré hospitalière, dans l’espoir de raccourcir les délais de prise en charge des malades coronariens et leur offrir ainsi une meilleure qualité de vie en réduisant le taux de morbi-mortalité.